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2008, 2012 et la marque laissée par Alain Bernard en 100m nage libre

Alain Bernard aux Jeux de 2012.
Alain Bernard aux Jeux de 2012.AFP
Il y a près de 16 ans, la légende olympique d'Alain Bernard est née à Pékin. Au terme d'un affrontement musclé avec son rival Eamon Sullivan le Français s'est adjugé l'or au 100m nage libre et a posé les jalons de sa carrière internationale.

"À partir de 2008, j’ai commencé à réaliser des 100 plus maîtrisés, c’est là où j’ai réussi à m’exprimer sur la scène mondiale." Interrogé en février dernier par Ouest France, Alain Bernard se rappelle toujours aussi vivement du moment qui a fait de lui l'un des plus grands nageurs de sa génération. Vainqueur en 100 m nage libre à Pékin, vice-champion du monde 2009 et triomphant au relais 4x100m nage libre à Londres en 2012, il a marqué le sport aquatique de son empreinte et inspire toujours plus d'un de ses acteurs aujourd'hui.

"Il y a eu plein de courses compliquées avant d'en arriver là"

Originaire d'Antibes, l'un des sportifs préférés des Français n'a pas tout raflé d'un coup. 2008 est l'année de la consécration avec son record du monde et sa médaille olympique. Le départ de son rayonnement international. Seulement, cela n'est pas arrivé par hasard. Bernard s'est armé de patience et de ténacité pour atteindre son objectif. 

Figurant parmi une génération dorée tricolore, il a également dû faire face à une compétition féroce de la part des Américains et Australiens. "J’avais des concurrents qui plongeaient et fusaient sous l’eau, à la différence de Michael Phelps, d’Amaury Leveaux, ou de Léon Marchand aujourd’hui", a-t-il ainsi souligné dans son interview. "Il a fallu que je travaille sur d’autres qualités, sur le fait que je savais créer de la vitesse rapidement. Je prenais souvent un écart au départ, et il fallait que je le comble ensuite."

Et c'est ce qu'il a fait en finale du 100 m nage libre. Le 14 août 2008, opposé à Eamon Sullivan, il a su faire preuve d'une plus grande rapidité et compléter son aller-retour sur sa ligne d'eau en 47 secondes 21. Il a dès lors apporté sa 2ᵉ médaille d'or des Jeux à la France et marqué l'histoire de la natation tricolore malgré le fait "qu'il y a eu plein de courses compliquées avant d'en arriver là".

"Le monde change, on devient l'homme à abattre"

À partir de ce moment-là, Bernard a enchaîné. En 2009, il a confirmé son niveau en 100 m nage libre lors des championnats de France (46 secondes 94). Il a aussi avancé toujours vers l'excellence en conservant le titre de Champion d'Europe 2010 dans sa spécialité. Et en relais, il a démontré qu'il en était encore une fois le maître en assistant ses coéquipiers aux Championnats du monde en petit bassin.

Ce qu'il a pu faire valoir une nouvelle fois en 2012. "Le monde change quand on devient champion olympique. Le regard des autres, la considération, l’écoute… Et surtout, on devient l’homme à abattre. On passe de chasseur à chassé."

Mais, cela ne l'a pas empêché de s'illustrer encore davantage et d'inscrire encore un peu plus son nom parmi le panthéon de la natation. Auprès de Leveaux, Jérémy Stravius et Frédérick Bousquet lors des Championnats d'Europe, il a mis fin à un demi-siècle d'années noires pour le relais 4x100 m nage libre en prenant le pas sur les Italiens et les Russes. Et même s'il n'a concouru aux JO que lors des séries de la spécialité, l'histoire se souvient de son indéniable capacité à aller chercher des victoires.

Toujours adulé, le sportif désormais retraité a laissé sa place à une nouvelle vague de nageurs, sur le point de rafler des médailles à Paris 2024. Porteur de la flamme olympique, il sera également témoin des futures performances de Léon Marchand, Maxime Grousset ou encore Marie Wattel.

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