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250 supporters de Peñarol interpellés après des violences à Rio

AFP
Plus de 250 supporters du club de football uruguayen Peñarol ont été interpellés mercredi.
Plus de 250 supporters du club de football uruguayen Peñarol ont été interpellés mercredi. MAURO PIMENTEL/AFP
Plus de 250 supporters du club de football uruguayen Peñarol ont été interpellés mercredi après des affrontements avec la police brésilienne sur une plage de Rio de Janeiro, à quelques heures de la demi-finale aller de Copa Libertadores contre Botafogo.

"J'ai ordonné que la police interpelle, amène au commissariat puis escorte en dehors de Rio de Janeiro les supporters de Peñarol qui provoquent une confusion généralisée", a déclaré sur le réseau social X le gouverneur de Rio, Claudio Castro.

La police militaire a accusé dans un communiqué que les supporters de l'équipe uruguayenne d'avoir "commis une série d'actes de vandalisme", citant notamment la "déprédation d'établissements commerciaux et de véhicules" aux environs de la plage de Recreio, dans l'ouest de la ville.

Un pistolet a été saisi par les policiers, qui avaient initialement indiqué que 200 individus avaient été interpellés, avant de revoir ce chiffre à la hausse, à "plus de 250".

Les autorités ont également évoqué l'intervention des pompiers pour éteindre "des incendies de véhicules" et la chaîne brésilienne Globonews a montré des motos et un bus en flammes.

Sur d'autres images en direct de cette même chaîne, on pouvait voir des supporters lancer des objets en direction des policiers et se protéger avec des sièges en plastique sur le sable.

Après de longues minutes de confusion, les individus interpellés ont été regroupés et ont dû attendre assis sur le sol avant d'être amenés, menottés, dans des bus, au siège de la police.

Épisodes récurrents 

Mardi, le club uruguayen avait annoncé que vingt autocars transportant ses supporters arriveraient à Rio, dans le quartier de Recreio, et que d'autres bus les amèneraient au stade mercredi.

Le maire de la ville, Eduardo Paes, a affirmé sur X qu'il avait alerté la police militaire, qui dépend de l'Etat de Rio, gouverné par Claudio Castro, que le lieu choisi pour rassembler les supporters et le "modèle" de transport pourraient "causer problème".

En 2019, en marge d'un match de Copa Libertadores entre Peñarol et Flamengo, un autre club de Rio, des bagarres entre supporters sur une plage du sud de la ville, Leme, s'étaient soldées par des dizaines d'interpellations et un fan de Flamengo avait succombé à ses blessures quelques mois plus tard.

D'autres épisodes de violence similaires ont éclaté à Rio par le passé et les supporters étrangers ont souvent dénoncé une répression excessive de la part de la police locale.

Peñarol est un des clubs les plus titrés de la Copa Libertadores, équivalent sud-américain de la Ligue des Champions européenne, avec cinq trophées (1960, 1961, 1966, 1982, 1987).

Botafogo, leader actuel du championnat brésilien, vise son premier titre dans le tournoi. Ce club de Rio appartient au groupe du magnat américain John Textor, qui est également propriétaire de l'Olympique Lyonnais.

L'autre demi-finale oppose les Argentins de River Plate à un autre club brésilien, Atlético Mineiro, qui s'est imposé 3-0 à l'aller, à Belo Horizonte.

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