À 10 après 20 minutes de jeu, d'héroïques Lensois remportent la première manche contre le Panathinaïkos
Après avoir disputé la Ligue des Champions la saison dernière, le RC Lens retrouvait le goût des soirées européennes, certes à un niveau moindre, puisqu'il s'agissait du barrage aller pour accéder à la Ligue Conférence. En face, le Panathinaïkos avait mal commencé son championnat avec une défaite inaugurale mais le souvenir de l'élimination de l'OM la saison dernière et l'interminable séance de tirs au but perdu contre l'Ajax en tour préliminaire de la Ligue Europa rappelaient que le club athénien n'était pas à prendre à la légère.
Du mental à revendre
Il n'a pas fallu longtemps pour constater l'efficacité lensoise. Après un une-deux entre Florian Sotoca et Adrien Thomasson, Przemyslaw Frankowski s'est retrouvé seul face à son compatriote Bartlomiej Dragowski et l'a ajusté du gauche (4e).
Intensité et impact : les Artésiens ont étouffé le Trèfle et une frappe croisée de Deiver Machado a causé des sueurs froides à Dragowski, bien suppléé par Tin Jedvaj (10e). Puis Andy Diouf a cadré mais son tir puissant a été amorti par le poing du gardien (18e).
Même si le PAO était sorti de sa torpeur, Lens était un cran au-dessus. Ça allait beaucoup trop bien et la VAR a calmé les ardeurs. Déjà averti, Facundo Medina a été rattrapé par l'arbitrage vidéo après une intervention non maîtrisée sur Anastasios Bakasetas. Sa chaussure a écrasé le genou de son adversaire et il a été exclu directement (22e).
Le Panathinaïkos a mis la pression pour égaliser au plus vite. Adam Gnezda a cru le faire d'une tête piquée mais Brice Samba a réalisé une magnifique parade pour sortir le ballon qui prenait le chemin du but (23e). Puis c'est Kevin Danso qui a contré coup sur coup des tentatives de Filip Djuricic et Jedvaj (25e).
L'averse est passée et ce sont les Sang-et-Or qui ont assommé le PAO. Après une récupération de Machado côté gauche, Thomasson a pu adresser un centre à Wesley Saïd qui s'y est pris à deux fois pour doubler la mise (34e).
Saïd a failli définitivement écoeurer le Panathinaïkos en prenant Sverrir Ingi Ingason de vitesse mais l'arbitre n'a pas trouvé que l'intervention du défenseur méritait un penalty (45e+1).
Ionnadis vainqueur du slalom géant
Le PAO n'allait pas repartir de Bollaert sans montrer davantage. L'ancien Lyonnais Tetê l'a indiqué avec une bonne frappe, captée par Samba (48e), puis avec centre dangereux écarté par le gardien international (53e).
Jusqu'alors très discret, le capitaine Fotis Ioannidis a expliqué pour de nombreux clubs souhaitent l'engager. L'attaquant a récupéré un ballon dos au jeu à 25 mètres des cages lensoises. Le reste est exceptionnel : après s'est mis dans le sens du jeu, il s'est joué de toute la défense artésienne, distribuant les courrants d'air avant d'ajuster Samba (53e).
Cette réduction de l'écart n'a pour autant pas freiné le RCL. Et sans une parade remarquable de Dragowski, Danso aurait mis au fond un coup franc laser de Diouf (57e). Même à un de moins, les Sang-et-Or faisaient jeu égal et jusqu'à la 85e minute, malgré un brin de tension, le score tenait.
Mais sur une frappe de Facundo Pellistri, pour sa première entrée sous ses nouvelles couleurs, a provoqué un penalty pour une main d'Abdukodir Khusanov. Or si la VAR n'avait pas aidé le RCL en première période, elle a cette fois-ci permis à l'arbitre de se dédire et d'annuler la sentence (87e).
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Les gradins ont augmenté les décibels alors que 8 minutes d'arrêts de jeu ont été indiquées. Compacts devant Samba, les Lensois ont fermé les espaces tandis que le Trèfle a accumulé les passes sans trouver d'espaces. Ils iront au stade olympique d'Athènes avec un but de marge qui ne sera pas de trop au moment d'entrer dans la fournaise jeudi prochain.