Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

"À chaque instant, je regrettais d'avoir couru" avant le marathon, raconte Hassan

Sifan Hassan après sa victoire.
Sifan Hassan après sa victoire.MIHO IKEYA/The Yomiuri Shimbun via AFP
"À chaque instant, je regrettais d'avoir couru" avant le marathon, raconte la Néerlandaise Sifan Hassan, qui a réussi l'exploit monumental de le remporter dimanche après avoir déjà été médaillée de bronze sur 5 000 m et 10 000 m aux JO de Paris.

Tous les résultats, articles, le programme et le tableau des médailles ici

Q : Quel sentiment domine après l'or du marathon et vos trois médailles en trois courses ?

R : "Je n'ai pas les mots. À chaque instant de la course, je regrettais d'avoir couru le 5 000 m et le 10 000 m. Je me disais : Si je n'avais pas fait ça, je me sentirais super bien aujourd'hui. Je suis championne olympique du marathon. Qu'est-ce que je peux dire ? C'est tellement d'émotions. Chaque course était un défi. Maintenant, je suis contente de ne pas avoir trop forcé sur la piste. J'avais peur du marathon."

Q : Que représente pour vous de devenir championne olympique de marathon ?

R : "J'ai l'impression de rêver. Le marathon, c'est autre chose. Quand vous faites 42 km en un peu plus de 2 h 20 min, à chaque foulée, c'est dur et douloureux. Quand j'ai fini la course, c'était une libération. C'était incroyable. Je n'ai jamais connu quelque chose comme ça. Même les autres marathons que j'ai courus, ça n'avait rien à voir. Je ne pouvais plus m'arrêter de célébrer. J'avais le tournis. J'avais envie de m'allonger. Et j'ai pensé : Je suis championne olympique du marathon. Comment c'est possible ?"

Q : Comment avez-vous vécu la course ?

R : "Je n'ai jamais été aussi concentrée de ma vie. Pendant deux heures, j'étais concentrée sur chaque foulée. Du début à la fin, c'était tellement difficile. À chaque étape. Je me disais : Pourquoi j'ai fait ça (enchaîner les courses aux JO, ndlr) ? C'est quoi mon problème ? Si je ne l'avais pas fait, je me sentirais tellement mieux. Et au 20ᵉ kilomètre, j'ai commencé à me sentir très bien. C'est là que j'ai su que je voulais l'or. Mais toutes les filles étaient fraîches et je me demandais : Quand est-ce qu'elles vont craquer ?"

Q : Racontez-nous votre sprint final…

R : "À la fin, je me suis dit : C'est juste un sprint de 100 m. Allez Sifan. Plus qu'un. Prends-toi pour une sprinteuse."

 

Propos recueillis en zone mixte.

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)