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A défaut de Ligue des champions, Monaco veut au moins un printemps en Ligue Europa

AFP
Les joueurs de l'AS Monaco célébrant leur victoire face à Angers (2-0).
Les joueurs de l'AS Monaco célébrant leur victoire face à Angers (2-0).Profimedia
"Si on ne gagne pas, ce sera un échec" : le vice-capitaine de Monaco, Axel Disasi, ne veut pas d'une nouvelle déception européenne contre l'Etoile rouge de Belgrade jeudi (18h45), ultime rencontre décisive pour la qualification de l'ASM en phase finale de Ligue Europa.

Il est bien loin le temps où les Monégasques reprenaient en juin le chemin de l'entraînement plus tôt que tout le monde, pour être prêts et viser une qualification en Ligue des champions par l'intermédiaire de deux tours préliminaires.

Après avoir été sortis, sans gloire et sans réussite, par le PSV Eindhoven début août, les voilà à galérer pour s'accrocher à leur deuxième place, synonyme de qualification en 16e de finale de Ligue Europa (barrage).

Décrocher la première place du groupe est devenu impossible depuis le décevant nul à Budapest contre Ferencvaros (1-1) jeudi dernier.

Axel Disasi et ses coéquipiers ne peuvent donc plus rêver qu'à ce barrage de C3 contre un club reversé de... Ligue des champions. Pour cela, il faut gagner jeudi au Stade Louis-II, ou faire match nul et prier pour un faux pas de Trabzonspor (3e) contre Ferencvaros.

"Si on ne gagne pas, ce sera un échec", reconnaît Disasi. "Dirigeants, coachs et joueurs, on a tous l'ambition de passer les poules. Forcément, on mettra l'accent là-dessus. Il faut bien préparer ce match crucial. Si on est bien concentré, on peut le faire."

Déjà vainqueur de l'Étoile Rouge de Belgrade, champion de Serbie en titre, dans son antre du Marakana à l'aller (1-0), Monaco veut "mettre les mêmes ingrédients contre une équipe avec beaucoup de valeurs d'engagement", glisse Disasi.

Mais sur ce plan, le défenseur monégasque ne craint pas grand monde. "Sur l'engagement physique, on a des choses à faire valoir, sourit-il. Il faudra répondre présent."

 "Montrer qu'on est la meilleure équipe" 

Il faudra d'autre part savoir gérer la rencontre avec intelligence et attaquer à bon escient, puisque les Serbes ont l'obligation de l'emporter pour s'assurer un futur en C3.

"Ce match à enjeux conditionnera notre futur européen en 2023. Il y a de l'excitation. Mais il faut rester soi-même pour passer", indique Disasi, paraphrasant le discours de son entraîneur.

En effet, Philippe Clement répète à ses hommes de tenter d'influer sur ce qu'ils maîtrisent: leur prestation personnelle et leur implication collective. Sans jamais se perdre en élucubrations ou en calculs.

"Il ne faut pas se mettre de pression. On connaît nos forces et nos qualités. Il y aura beaucoup d'enjeux. Mais il ne faut pas que l'enjeu prenne le dessus sur le jeu", disait Benoît BadiashileBenoît BadiashileBenoît Badiashile la veille du nul contre le Ferencvaros jeudi dernier.

Le discours de Disasi n'a pas évolué. "On sait tous que c'est un match important", synthétise-t-il. "Mais on doit jouer notre jeu, sans pression inutile. On a notre destin en main. A nous de montrer qu'on est la meilleure équipe et de gagner."

Dans ce contexte, la victoire maîtrisée sur Angers (2-0) dimanche, au cours de laquelle Clement a fait tourner son effectif, a offert quelques signes positifs après quatre matchs sans victoire (Trabzonspor 0-4, Clermont 1-1, Lille 3-4, Ferencvaros 1-1).

"Il y a de la confiance. C'est de bon augure pour jeudi. Mais on peut faire mieux", conclut Disasi. Faire aussi bien serait déjà acceptable. Dans le cas contraire, la crise pourrait couver...

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