À Fort Worth, Sakkari débute solidement, Sabalenka renverse Jabeur
"D'une certaine manière, un miracle s'est produit pour moi et j'ai pu gagner ce match", a dit Sabalenka, parvenue à renverser Jabeur 3-6, 7-6 (7/5), 7-5, au bout d'une lutte très serrée, longue de 2h28.
La Tunisienne, finaliste à Wimbledon et à l'US Open cette saison, a, en effet, été très proche d'en finir, en se retrouvant à deux points de la victoire dans le tie-break du deuxième set, après avoir facilement empoché le premier. Mais dans la deuxième manche, la Bélarusse a été récompensée par sa persévérance, parvenant à ne pas craquer malgré trois débreaks réussis par sa rivale, quand elle pensait avoir fait la différence à chaque fois.
La Tunisienne, usant souvent de cet amorti qui fait sa réputation, a su ravaler sa frustration dans le troisième set, menant 4-2 après un break dans le troisième jeu. Mais Sabalenka a su s'accrocher pour revenir à hauteur, avec ses coups de boutoirs. Et c'est finalement Jabeur qui a fini par céder, sur la première balle de match procurée par sa rivale, non sans manquer, fair-play, d'aller saluer Sabalenka, prise sous le coup de l'émotion après son come-back.
Plus tôt, Sakkari avait bataillé 2h11 pour venir à bout 7-6 (8/6), 7-6 (7/4) de Pegula. Les deux joueuses se sont d'abord fait des amabilités, cédant leur service trois fois, à tour de rôle. Tant et si bien que la Grecque, qui avait à chaque fois breaké la première, a dû attendre le jeu décisif pour se détacher, en convertissant sa troisième balle de set.
D'entrée de seconde manche, elle a ravi l'engagement de sa rivale, qui l'avait battue il y a deux semaines en finale du Masters 1000 de Guadalajara, pour mener 3-0. Mais Pegula est encore parvenue à recoller au score. En vain, car après avoir sauvé deux balles de matches sur son service à 6-5, l'Américaine a encore craqué dans le tie-break, envoyant la balle dans le filet sur la troisième opportunité de Sakkari, qui mène désormais 4-2 dans leurs confrontations.
"Je suis très heureuse de m'être imposée, les matches ne sont jamais faciles face à Jessica. Il fallait que je me batte et que je garde confiance dans mon jeu", a-t-elle réagi à chaud sur le court, dans une Dickies Arena qui sonnait creux, avec à peine un millier de spectateurs présents, l'enceinte pouvant en accueillir 14.000. Or, c'était toujours un peu plus que pendant le match, portant haletant, entre Sabalenka et Jabeur.