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A l'UFC Paris, Nassourdine Imavov à toute vitesse

Nassourdine Imavov (à droite), en 2023.
Nassourdine Imavov (à droite), en 2023.JORDAN JONES/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/Getty Images via AFP
Opposé à Brendan Allen samedi en co-main event de l'UFC Paris, Nassourdine Imavov s'impose comme l'une des figures montantes du MMA français et aborde l'événement avec un nouveau statut et des ambitions élevées, qui pourrait le mener "rapidement" à la ceinture.

Pour son troisième combat de l'année dans les cages de l'UFC, Imavov, qui s'est hissé au quatrième rang mondial des poids moyens (-84 kg), a accepté ce duel contre Allen, un adversaire moins bien classé que lui (8e). En patientant un peu, il aurait sans doute pu se mesurer à plus fort, mais le "Sniper" tenait absolument à être présent sur la carte parisienne.

"(Combattre devant le public français), c'est quelque chose d'incroyable. C'est surtout ça qui me motive", explique à l'AFP Imavov, 28 ans, 1 mètre 91 de muscles, barbe épaisse et léger accent russe dans la voix.

Né au Daghestan, petite république montagnarde du Caucase russe, Nassourdine Imavov débute son histoire avec les sports de combat dans sa région natale. "Là-bas, c'est culturel. Tout le monde pratique les sports de combat. Tout le monde fait du MMA ou de la lutte et chaque père de famille inscrit son enfant aux sports de combat."

"Tout a changé"

Arrivé en France à l'âge de 9 ans, il suit alors les pas de ses frères Dagir et Ibrahim en se lançant d'abord dans la boxe.

"Je faisais de la lutte comme ça pour m'amuser. Mais une fois qu'on est arrivés en France, on a été directement inscrits à la boxe anglaise qui était à un pas de la maison. C'est là que j'ai commencé à progresser. Puis j'ai découvert le MMA à l'âge de 17 ans et tout a changé."

"C'est un sport avec différentes disciplines", explique-t-il. "Il y a la boxe, le pieds-poings, la lutte, le grappling... Tu ne t'ennuies jamais. En boxe anglaise, je commençais un peu à m'ennuyer : les bras, les bras, les bras... Ça commençait un peu à me fatiguer. Quand j'ai découvert le MMA, j'ai pu plus me lâcher."

Il intègre alors la MMA Factory, l'écurie de l'incontournable Fernand Lopez, l'homme qui a façonné les stars Francis Ngannou ou Ciryl Gane, avant de signer à l'UFC, la plus grande ligue du monde du MMA, fin 2020.

"Ca va assez vite pour moi", dit-il dans un sourire. "Je suis jeune, je n'ai que 28 ans, je suis rentré à l'UFC quand j'avais 24 ans et dans le top 15 quand j'avais 25-26 ans."

Une ascension expresse conforme à son caractère : lassé de stagner aux portes du top 10 de sa catégorie, il décide l'an dernier de tout changer.

"Dans la même direction" 

"Ça faisait deux ans que j'étais dans le top 15 et que ça ne bougeait pas. Aujourd'hui, je suis entouré par des entraîneurs qui sont focalisés sur moi, et avec qui on va tous dans la même direction."

"Je sentais qu'il me fallait un peu plus d'attention. Mais je ne crache pas (sur le MMA factory). Tout n'allait pas mal, c'est juste qu'avec le temps, j'avais besoin de ce changement", insiste-t-il.

Ces bouleversements ont visiblement porté leurs fruits pour Imavov, qui vient d'enchaîner deux victoires de poids contre des combattants du top 10. "Je pense que les gens ont remarqué l'évolution", dit-il.

Avant d'entrer dans la cage parisienne, le Français reste ainsi sur une victoire probante face à l'Américain Jared Cannonier. Un succès qui l'a fait entrer dans une nouvelle dimension, le propulsant dans le top 5 de sa catégorie, et qui lui permet désormais de rêver à un combat pour la ceinture, actuellement détenue par le Sud-Africain Dricus Du Plessis. "Ça peut venir très rapidement", affirme-t-il.

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