À Naples, Olav Kooij remporte au sprint sa première victoire sur un Grand Tour
Rien n'est jamais joué sur le Giro et Geraint Thomas a de nouveau pu le constater, lui qui n'a pas été exempt de coups de sort sur les routes italiennes. À 63 kilomètres de l'arrivée à Naples, il a été pris dans une chute, a priori sans gravité pour le "G".
Cette 9e étape a été animée par Mirco Maestri et Andrea Pietrobon, coéquipiers à la Polti-Kometa partis dans un Baracchi improvisé qui a duré 185 bornes. Alors que les deux fuyards étaient à portée du peloton, Julian Alaphilippe a profité du fait que son leader Tim Merlier était décroché pour jouer sa carte personnelle.
Très en vue depuis le départ, l'ancien double champion du monde semble se plaire dans le Bel Paese. Alors que 6 coureurs ont pris sa roue, il a relancé pour se retrouver avec Ewen Costiou. Le coureur d'Arkéa a sauté à son tour à l'amorce de la bosse de 3 kilomètres dévolue au puncheur. Mais "Loulou" n'a pas fait illusion quand Jhonathan Narváez a placé une attaque tranchante.
Vainqueur de la 1re étape, l'Equatorien a vu son avance fondre tandis que la Jayco travaillait pour Caleb Ewan et la Lidl-Trek pour Jonathan Milan. Or Narváez a récupéré du temps dans un final tortueux. Il restait quelques hectomètres à couvrir quand... Tadej Pogacar s'est mis en tête de peloton pour servir de poisson-pilote à Juan Sebastían Molano. Effort vain mais qui a coûté la victoire à Narváez. Milan a lancé son sprint pour dépasser le coureur INEOS a moins de 50 mètres de la ligne mais c'est Olav Kooij (Visma-Lease a bike) qui sauté le maillot cyclamen sur la ligne pour remporter son tout premier succès sur un Grand Tour.