Adrien Rabiot : "Je traverse une très bonne période, la meilleure de ma carrière"
Sa relation avec Deschamps : "On a toujours eu de bonnes relations, même avant ce qu'il s'est passé avant le Mondial 2018. Après, il y a eu deux ans où on n'a pas eu de contact. Quand je suis revenu, on a discuté et ça s'est très bien passé. Il y a eu une très bonne relation tout de suite, cette relation s'est améliorée de sélection en sélection, on a appris à se connaître. Aujourd'hui, on est beaucoup plus proches."
Son prime : "Je traverse une très bonne période. Ça vient aussi avec le fait que j'ai grandi et mûri, que mon football a grandi aussi. C'est la meilleure période de ma carrière."
Sa condition physique : "L'aspect physique est primordial. Pour que je puisse utiliser mon potentiel, il faut que je sois bien physiquement. C'est ce que j'ai beaucoup travaillé depuis que je suis à la Juve."
Les éloges faits à son égard : "J'essaye de rester concentré sur mon football et sur la compétition, de ne pas trop m'éparpiller. Ça peut aller vite, d'un côté comme de l'autre. Il y a eu un moment où j'ai subi beaucoup de critiques, mais je n'ai pas été abattu. Donc, à l'inverse, je ne vais pas m'enflammer."
La Premier League : "C'était une très bonne expérience même si je n'ai même pas fait une année (à City pendant sa formation). Je me suis très bien senti, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère autour du football, c'est autre chose que la France ou l'Italie. J'ai toujours dit que j'aimerais y jouer, est-ce que ça sera à la fin de mon contrat à la Juve ? Je n'en sais rien. (...) Je n'ai pas d'équipe favorite en Angleterre, il n'y a pas d'équipe où j'aimerais forcément évoluer. C'est le championnat qui m'attire, il correspond le plus à mes qualités."
Sur Mbappé : "Il n'y a pas de dépendance, c'est notre arme principale. Mais on a aussi d'autres joueurs qui peuvent faire la différence d'une autre manière."
La maturité dans son jeu : "C'est quasiment dans tous les secteurs. Je suis plutôt à l'aise techniquement de base. C'est être plus concentré sur tout un match, avoir moins de temps faible. C'est aussi le fait de travailler à l'entraînement, de croire plus en moi. Tout ça fait que je suis un joueur plus complet qu'il y a quelques années."
La reconnaissance des médias : "La reconnaissance qui me fait le plus plaisir ? Celle des journalistes, vous êtes plus difficiles à convaincre. J'ai souvent été critiqué, parfois à tort selon moi. C'est une bonne reconnaissance. J'ai trouvé que, parfois, les critiques sur mon jeu étaient assez sévères."
Son duo avec Tchouaméni : "Aurélien a un rôle important. On joue avec beaucoup de joueurs offensifs. Il a ce rôle de joueur qui compense, qui doit colmater les brèches, récupérer le ballon. Il me donne la possibilité de me projeter, jouer comme j'aime le faire, aller dans la surface. Il a vraiment un rôle important dans ce milieu de terrain."
Son positionnement : "À partir du moment où j'ai arrêté de me poser des questions sur mon positionnement, je me suis senti mieux sur le terrain. Être plus libre sur le terrain et dans ma tête permet de mieux m'exprimer."
Le camp de base des Bleus : "Ça se passe très bien, c'est très confort. On a pas mal de choses pour s'occuper, on joue beaucoup dans la salle de jeu, à la PlayStation, aux cartes, au billard."
L'Angleterre : "Ils ont des joueurs très rapides sur le côté, des latéraux offensifs. À ce niveau-là, on est similaires. Ils vont aussi être très prudents, car on a la possibilité de les mettre en difficulté. Ce sera un match ouvert, avec deux équipes qui peuvent contrer. Ce qui peut faire la différence, ce sont les coups de pied arrêtés, on sait qu'ils sont très bons. Il faudra être vigilant pour ne pas faire les mêmes erreurs que contre le Danemark."
La bataille du milieu : "On n'a pas évolué beaucoup ensemble. Mais depuis le début de la compétition, on se trouve très bien, on est complémentaires. Sur le milieu de l'Angleterre, ils ont un peu les mêmes caractéristiques que nous."
Le management de Deschamps : "Il a évolué. Avec le temps, il a ses petites habitudes, il est forcément plus serein, il aborde certains sujets plus facilement avec la génération actuelle. Je le trouve très ouvert, très détendu. En 2016, j'avais un autre œil, je ne regardais pas certains détails. Maintenant, je vois qu'il a cette facilité dans les relations humaines. C'est ce qui fait que tout le monde s'entend bien."
Les absents de la liste des Bleus : "Je n'ai pas de nouvelles. Le seul qu'on ait vu ici, c'est Presnel, qu'on a vu à deux reprises. Je n'ai pas de nouvelles des autres."
La conférence de presse : "Ce n'est pas moi qui choisis, je vous arrête tout de suite ! On doit tous passer par là. Quand je le fais, c'est avec plaisir. C'est bien de pouvoir échanger, d'être entendu. Ce n'est pas mon exercice favori. Mais je trouve qu'il y a une amélioration dans la relation entre vous et moi (sourire) !"