Adrien Thomasson, une bouffée d'oxygène salutaire à Lens
Peu avant la mi-janvier, Adrien Thomasson s'est engagé avec le RC Lens. Le milieu offensif a quitté le RC Strasbourg, avant-dernier de Ligue 1, pour rallier le podium. Lui-même avait alors du mal à ne pas avoir le vertige. "Dès que j'ai eu les premiers échanges avec les dirigeants et le coach, je n'ai pas mis longtemps à acter mon choix, a expliqué l'ancien Nantais. Quand on arrive et que l'on voit le classement, on ne réalise pas trop".
A Lens, on s'attend à une rapide adaptation de ce joueur de 29 ans, suivi de longue date. "Depuis la remontée en Ligue 1, ce joueur fait partie de nos petits papiers, a expliqué l'entraîneur lensois Franck Haise. Il est suivi depuis très longtemps par le club, et encore plus par moi. J'ai commencé à le suivre l'année où il était prêté en National à Vannes, en 2013. Ce joueur, très intelligent, dispose d'un gros volume de jeu, d'une grande fiabilité technique".
Encore en phase d'adaptation
Depuis, le natif de Bourg-Saint-Maurice (Savoie) a marqué à deux reprises pour le RCL, permettant notamment aux Sang et Or de revenir avec un point de Troyes (1-1, 20e journée).
Et s'il a éprouvé plus de difficultés contre Nice mercredi (défaite 1-0, 21e journée) pour sa première titularisation en L1 avec le Racing, il estime être encore en phase de rodage.
"J'aurais aimé être plus performant contre Nice, reconnaît-il. Mais une saison, c'est très long et je suis encore en période d'adaptation. À ce titre, cela se passe très bien depuis que je suis arrivé". Ce que confirme son entraîneur, qui se montre même enthousiaste sur les débuts de son numéro 28. "Son intégration a été très bonne, d'autant que ce n'est jamais simple de changer de club en cours de saison. Ses débuts sont très bons".
Preuve, s'il en fallait encore une, de la capacité du groupe artésien à accueillir les recrues. "Dès les premiers entraînements, j'ai remarqué l'ambiance de l'équipe, ainsi que la confiance qui se dégageait. Je me suis mis dans le moule", fait valoir l'intéressé, qui décrit son arrivée comme "une bouffée d'oxygène".
Un sacré challenge
Toutefois, cette expérience en Artois est "un sacré challenge. Je sors de mon cocon", confie Thomasson. Et ce, même s'il est "toujours parti du principe que c'était plus simple d'arriver dans une équipe qui fonctionne que l'inverse".
La formation lensoise vient néanmoins d'essuyer son premier revers à domicile cette saison, et rencontre des adversaires désormais méfiants, regroupés et moins évidents à contourner. "Les équipes se calquent sur nous. Elles essayent de nous faire déjouer au maximum. Il faut que l'on reste sur ce que l'on sait faire de bien. Nous travaillons sur des ajustements au quotidien pour être prêts le week-end", note-t-il. A commencer par dimanche à Brest en Ligue 1, avant d'aller à Lorient jeudi en Coupe de France et de finir dimanche à Lyon.
Avcc ce calendrier chargé, son temps de jeu ne devrait donc pas faiblir. De quoi lui permettre de peaufiner les automatismes et de s'affirmer alors que la concurrence s'est renforcée avec l'arrivée d'Angelo Fulgini. "L'équipe me correspond, je n'ai pas d'inquiétude sur ce qui va arriver".