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Affluence record à Nanterre, à la conquête du public francilien

AFP
Des supporters de Nanterre en février dernier.
Des supporters de Nanterre en février dernier.Profimedia
Nouveau record d'affluence en vue dans le championnat de France de basket : Nanterre, qui accueille l'ASVEL dimanche devant plus de 16 000 spectateurs, se positionne dans la concurrence entre les clubs d'Île-de-France, où un public est à conquérir.

Cinq ans après avoir rassemblé 15 228 personnes à La Défense Arena de Paris, alors flambant neuve, le club des Hauts-de-Seine renouvelle l'expérience face au même adversaire, en poussant un peu plus la jauge : environ 16 300 devraient se masser en tribunes dimanche (17h00) selon ses dirigeants, une affluence jamais atteinte pour un match du championnat de France.

"C'est un énorme message et une vraie satisfaction pour le club de réunir plus de 16 000 personnes sur un match de saison régulière", affirme à l'AFP Frédéric Donnadieu, président du club, avant la 23e journée d'Élite.

Cette fréquentation record témoigne une fois de plus de la présence du public passionné de basket dans la capitale, moins de deux mois après le passage remarqué de la NBA à Paris, où Chicago et Détroit ont rempli les gradins de Bercy.

"Ça répond à une demande", confirme Frédéric Donnadieu, ravi de voir son équipe affronter une formation d'Euroligue devant tant de monde, alors que son antre habituel, le palais des Sports Maurice-Thorez, situé à moins de deux kilomètres de l'Arena, ne compte que 3 000 places.

De quoi renforcer son statut dans un championnat qui compte désormais trois clubs franciliens, avec Boulogne-Levallois, porté par sa vedette en devenir Victor Wembanyama, en partance pour la NBA en fin de saison, et le Paris Basket, jeune loup aux dents longues. Mais ces projets n'ont "rien à voir" selon le dirigeant nanterrien.

"Club authentique"

"On se positionne comme un club authentique, on le revendique : on est historique, très stable, et on a gagné beaucoup de titres", assure-t-il.

"On n'est pas un club à annonces, je pourrais vous dire qu'après ce match à l'Arena on vise l'Euroligue d'ici à trois ans pour l'y jouer, mais je sais bien que ce n'est pas vivable financièrement parlant", poursuit-il.

Des propos qui font écho aux ambitions du Paris Basket, né en 2018 et qui s'apprête, tout en lorgnant l'Euroligue, à quitter la vieille halle Georges-Carpentier pour la toute nouvelle Adidas Arena (8 000 places), construite pour les Jeux dans le nord de la capitale.

Frédéric Donnadieu se défend toutefois de répondre aux récentes délocalisations de matches de son voisin à Roland-Garros et à Bercy : "On ne fait vraiment pas ça en réaction à d'autres, on le fait pour nous et parce qu'on en a envie", explique-t-il, ajoutant qu'en "2018, on était les premiers, on n'avait déjà pas besoin des autres".

Les Verts comptent se démarquer grâce à l'aspect spectaculaire du "show" proposé, dans une enceinte qui accueillera les épreuves de natation lors des Jeux de Paris, et où ils ne pourront donc pas revenir en 2024.

Les joueurs sacrés champions de France en 2013 seront célébrés dimanche, au milieu de démonstrations pyrotechniques, d'animations lasers et des concerts des rappeurs Naza et Gaulois.

Le patron nanterrien, fils de l'ancien président et frère de l'entraîneur Pascal Donnadieu espère la même issue qu'en 2018, où Nanterre l'avait emporté d'un point après une fin de match haletante. Ce scénario ferait du bien à l'équipe car elle est à la lutte pour le maintien, engluée à la 15e place.

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