Allemagne

Neuer (7)

Kimmich (4) Rüdiger (5) Tah (3) puis Schlotterbeck (-) Mittelstadt (4) puis Raum (7)

Andrich (4) puis Beir (6) Kroos (6)

Musiala (5) puis Sané (5) Gündogan (3) Wirtz (4) puis Füllkrug (7)

Havertz (3)

Suisse

Sommer (5)

Schär (5) Akandji (7) Rodriguez (6)

Widmer (4) Freuler (6) Xhaka (6) Aebischer (5)

Rieder (5) puis Amdouni (5) Ndoye (7) puis Vargas (6)

Embolo (6) puis Duah (5)

Le MVP : Niclas Füllkrug

Entré en jeu à la 75e minute en compagnie de Leroy Sané, Niclas Füllkrug a sauvé l'essentiel pour la Nationalmannschaft. Son but de la tête est un modèle du genre, avec un timing parfait et une précision diabolique pour la rabattre du côté où le centre de David Raum est arrivé. D'une part, cela sauve les apparences minimales pour l'Allemagne mais, en plus, cela convainc son sélectionneur et ses coéquipiers qu'avec lui sur le terrain pour terminer les matches, il peut être le successeur d'Olivier Bierhoff en finale de l'Euro 96.

Le Patron : Manuel Neuer

Manuel Neuer n'a pas passé une très grande soirée, abandonné par sa défense sur le but de Dan Ndoye puis sur la frappe de l'attaquant de Bologne qui flirté avec son poteau une minute plus tard. Il a aussi eu de la réussite sur le but annulé de Ruben Vargas, parti un brin trop tôt avant de l'ajuster. Mais quand il a fallu sortir la parade, le gardien emblématique n'a pas failli. La frappe travaillée de Granit Xhaka était idéalement placée mais Neuer a détourné l'ogive d'une main sûre. C'était la 89e minute. Quelques instants plus tard, Füllkrug marquait. 

La Bonne Surprise : Dan Ndoye

Avoir des automatismes avec ses coéquipiers de club, ça sert bien. Dan Ndoye a surgi au premier poteau pour reprendre le centre de Remo Freuler et il a senti la passe en profondeur spontanée de Michel Aebischer, ce qui a failli aboutir à un doublé express. Dans ses prises de balle, son jeu dos au but mais aussi à sa manière de temporiser plutôt que de s'enflammer et de perdre le ballon, l'ailier gauche a été remarquable. 

La Déception : Julian Nagelsmann

Même XI mais résultat très différent. Pour la troisième fois consécutive, le sélectionneur allemand a aligné la même équipe de départ et il a bien failli le regretter amèrement. Sans jus, sans idées, ses joueurs ont pataugé, perdus dans un faux rythme, battus dans l'impact et l'envie. Füllkrug a sauvé le minimum mais le risque pris d'aligner 4 joueurs menacés de suspension aurait pu valoir beaucoup plus cher que l'absence en 1/8 de finale de Jonathan Tah, totalement hors-sujet.