L'éternel espagnol parlait même de futures victoires après avoir terminé troisième lors de l'ouverture de la saison ce dimanche à Bahreïn, derrière la paire Red Bull composée de Max Verstappen, également double champion, et de Sergio Pérez.
Aston Martin, septième du championnat l'an dernier, était soudainement deuxième au classement et devançait Ferrari et Mercedes. "Quand vous êtes P3 dans la première course, il y a 22 (autres) opportunités cette saison", a déclaré Alonso à propos d'une possible 33e victoire en carrière.
"Vous savez, tout peut arriver en 22 courses avec des conditions différentes. Et vous savez, je vais faire de mon mieux pour avoir cette opportunité. Peut-être que nous avons besoin d'aide. Probablement que cette année, s'il y a cette aide ou s'il y a quelques abandons devant nous ou quelques problèmes, certainement que ce sera plus qu'un podium. Alors espérons-le."
Alonso a dit qu'il avait le même sentiment que lors des essais le mois dernier - "trop beau pour être vrai". "La voiture a des zones à améliorer, mais le projet n'en est qu'à ses débuts", a-t-il ajouté.
"Ce n'est que le début. Vous savez, ce n'est pas la voiture finale, c'est juste la voiture de départ de ce concept que nous avons changé pendant l'hiver. Je pense que certaines des meilleures équipes ont gardé la philosophie qu'elles avaient l'année dernière. Red Bull ou Ferrari, ils ont gardé plus ou moins les mêmes formes. Ils ont juste affiné les choses et perfectionné la bonne base qu'ils avaient. Pour nous, c'était beaucoup plus difficile. Nous devons changer 95 % de la voiture. Donc, je suppose qu'il y a plus à apprendre de la voiture, et il y a plus à venir de notre côté."
Alonso était parti cinquième mais a chuté à la septième place après un contact au quatrième virage du premier tour avec son coéquipier canadien Lance Stroll, qui a terminé sixième malgré une fracture des deux poignets et d'un orteil dans un accident de vélo deux semaines plus tôt. L'Espagnol s'est ensuite repris, dépassant la Mercedes du septuple champion du monde Lewis Hamilton et la Ferrari de Carlos Sainz.
Le pilote Ferrari Charles Leclerc avait déjà abandonné alors en troisième position en raison d'une soudaine perte de puissance. Alonso a déclaré que ces combats ont peut-être même fait paraître la domination de Red Bull plus importante que ce n'était vraiment le cas.
"Sur le dernier relais, j'ai dû dépasser Lewis et Carlos. Donc, dans l'ensemble, je suis sûr que vous perdez 10 ou 15 secondes sur toutes ces batailles. Donc, si nous sommes 40 secondes derrière le leader, nous aurions pu être, sûrement 20 secondes, ou 30 secondes derrière", a-t-il dit.
