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Amandine Buchard et Priscilla Gneto se parent d'or au Grand Slam de Tashkent

Sébastien Gente
Amandine Buchard revient aux affaires.
Amandine Buchard revient aux affaires.Profimedia
Deux finales et deux titres pour les judokates françaises lors de la première journée du Grand Slam de Tashkent, puisque Priscilla Gneto et Amandine Buchard ont écarté l'adversité pour faire retentir La Marseillaise, avec en prime le bronze de Romain Valadier-Picard.

Pour la première journée du Grand Slam de Tashkent, la délégation française avait deux chances de titre. La première était la meilleure, en la personne d'Amandine Buchard chez les -52 kg. La vice-championne olympique n'avait pas été vue en 2024, mais a démarré plein gaz avec un ippon sur Kenya Perna, deux waza-ari contre Aleksandra Kaleta avant un premier gros test contre la Japonaise Kokoro Fujishiro

Un match qu'elle a entamé en plaçant rapidement waza-ari, avant de résister à la fougue de sa rivale, gérant le temps et les pénalités pour rejoindre le dernier carré. Bishreltiin Khorloodoi était son adversaire, une judokate nerveuse et défensive, mais la Mongole aurait mieux fait de s'y tenir, puisqu'elle sera contrée sur une tentative d'attaque après trois minutes. Ippon sans rémission et 10e finale en Grand Slam pour la Française. 

Direction la finale donc contre Gulkhayo Juraeva, championne d'Asie juniors, un titre qui en dit long sur la qualité de l'Ouzbèke. C'est d'ailleurs elle qui a lancé les hostilités d'un waza-ari surprise, rapidement effacé par un eri-seoi. Mais la victoire n'était pas acquise, et la Française a dû épuiser le chronomètre avant de terrasser sa rivale d'un simple balayage peu avant la fin. C'est un 7e sacre en Grand Slam pour Amandine Buchard, qui va monter en puissance en vue des Jeux Olympiques. 

Priscilla Gneto revient en forme

La deuxième finale concernait une des vétéranes de l'équipe de France, Priscilla Gneto. Elle qui était déjà en bronze voilà 12 ans à Londres ne sera pas de la fête olympique, le comité de sélection lui ayant préféré Sarah-Léonie Cysique chez les -57 kg. Mais elle a rapidement prouvé qu'elle avait le niveau, infligeant un ippon à Zhanar Zholdosheva, Kseniia Galitskaya et à l'ancienne médaillée européenne Pauline Starke

Puis, contre l'ancienne championne du monde juniors Arleta Podolak, elle a raflé un succès en deux temps et deux waza-ari pour se rendre en finale défier la double vice-championne du monde en titre Haruka Funakubo. Une adversaire coriace qu'elle va contenir avant de porter l'estocade avec un waza-ari dans la dernière minute, mais n'ayant pu maintenir l'immobilisation, elle se sera faite peur jusqu'au bout, avant de rafler une troisième médaille d'or en Grand Slam. Et se rappeler au bon souvenir de tous, dans une catégorie décidemment bouchée, puisque Faïza Mokdar l'avait emporté à Paris

La France a raflé une troisième médaille chez les -60 kg grâce à Romain Valadier-Picard. S'il n'a toujours pas connu une finale en Grand Slam, il a raflé sa 4e médaille de bronze. Il s'est frayé un chemin jusqu'en demi-finale avant de chuter contre Giorgi Sardalashvili. C'est néanmoins au Golden Score qu'il a fini par venir à bout d'Ayub Bliev, validant une belle journée tricolore. Et les Bleus auront encore l'occasion de s'illustrer pendant le weekend. 

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