Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Après la Coupe de France et le Championnat, place au Final 4 de la C1 pour le Metz Handball

Julie Marchetti
Chloé Valentini.
Chloé Valentini.AFP
Ce samedi, le Metz Handball entameront leur parcours au sein du Final Four de Ligue des champions. Vainqueures de la Coupe de France ainsi que du Championnat national, elles débarquent à Budapest dans leur meilleure forme.

Elles rêvent du triplé. Depuis deux semaines, les joueuses du Metz Handball transforment tout ce qu'elles entreprennent en or. Mais, le plus gros défi auquel elles doivent faire face commence ce samedi en Hongrie. Elles affronteront ainsi Bietigheim en 1/2 finale et tenteront de convertir toutes leurs chances au sein de ce Final Four de Ligue des champions.

"Un mot à dire"

Les Messines sont dans une forme éclatante. Voilà 15 matchs (toutes compétitions confondues) qu'elles n'ont pas perdu. Et si cela ne suffit pas pour preuve de leur dynamique plus que positive, les titres de Coupe de France et national qu'elles ont glané au cours du mois de mai ne fait qu'attester leur niveau éblouissant. Des performances rendues possibles non pas grâce au budget injecté - étant donné qu'il est plus restreint que celui de Brest, mais la persévérance des joueuses.

"Cette saison a été riche en émotions, on est passées par beaucoup d'étapes qui nous permettent de vivre les matches avec plus de sérénité même quand c'est compliqué", s'est ainsi exprimée Lucie Granier, après la victoire contre Plan-de-Cuques (36-22) le week-end dernier. Ce self-control leur a permis de gravir de beaux échelons, dont tous leurs duels européens. 

Le Final Four est l'occasion de poursuivre ce parcours et compléter un palmarès auquel une victoire en Ligue des champions manque cruellement. Ce dont elles sont parfaitement conscientes, tout comme leur entraîneur, Emmanue Mayonnade. "L'année dernière, on n’a pas eu cette chance de se dire au revoir, car on avait été éliminé en quarts de finale", a-t-il affirmé le 25 mai au Républicain Lorrain.

"On a encore une semaine à se bagarrer. On a des arguments à faire valoir, dans cette formule complexe pour tout le monde. On aura notre mot à dire, je pense."

Un "énorme combat"

Et les Allemandes ont du mouron à se faire. En 14 matchs européens, les Dragonnes n'ont perdu qu'à trois reprises et ont fini 1ʳᵉ de leur groupe avec 22 points. Elles sont aussi venues à bout de Bucarest lors des deux matchs de 1/4 de finale, d'abord de par 3 buts d'écart (24-27) puis 4 (29-23). En maîtrise et solides après certains passages à vide, elles ont donc réaffirmé leurs ambitions et ne feront pas de cadeaux à leurs rivales du jour. 

Très offensives et combatives tout au long de la saison, les joueuses mettront aussi une certaine intensité qui leur a valu d'être considérées comme un rouleau compresseur. Sarah Bouktit est attendue au tournant, Chloé Valentini aussi. Et si cela ne suffit pas, elles afficheront probablement une bonne solidité défensive grâce aux parades de Camille Depuiset. Le retour de Louise Burgaard fera également sans doute du bien, à l'instar de ce qu'elle a montré la semaine dernière. 

"Je connais l'équipe de Bietigheim. Elle possède des Championnes du monde hollandaises 2019. C'est une très bonne équipe, complète, avec des joueuses puissantes, très fortes physiquement, ça va être un vrai et énorme combat", a déclaré le coach de la formation lorraine en conférence de presse. "Notre équipe a un très fort caractère."

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)