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Après son MVP, Ousmane Dembélé doit-il être titulaire ou remplaçant face à l'Espagne ?

Julie Marchetti
Ousmane Dembélé avec l'équipe de France face au Portugal.
Ousmane Dembélé avec l'équipe de France face au Portugal. AFP
Ce mardi, l'équipe de France affronte l'Espagne en 1/2 finale de l'Euro 2024. Du côté des Bleus, l'interrogation se portera sur la composition offensive dans laquelle Ousmane Dembélé aura ou non sa place.

"MVP ! MVP !" Vendredi dernier, après le match gagné par la France (0-0, 5 tab 3) contre le Portugal, les acclamations des Bleus envers Ousmane Dembélé ne se sont pas fait attendre.

Il faut dire qu'avec son entrée XXL à la 67ᵉ minute, l'ailier a été à l'origine des occasions les plus dangereuses de son équipe contre ses rivaux, même s'il n'a pas débloqué le score. Récompensé par ce titre en fin de match, il apparaît évident que Didier Deschamps se servira encore de ses talents pour la fin de la compétition. Mais restera-t-il remplaçant ou au contraire, redeviendra-t-il titulaire ?

Une explosivité moindre en démarrant

Durant cet Euro, le Parisien a été titularisé à chaque match de la phase de groupes. Preuve de la confiance misée en lui, Deschamps a fait de lui son ailier droit de prédilection. Néanmoins, et même s'il n'a pas non plus à rougir de ses performances, Dembélé est apparu à l'image de l'équipe de France : sans solution contre ses adversaires. 

Un souci important lorsque le trident tricolore est autant en manque d'efficacité que de créativité. Toujours en peine lorsqu'il s'agit de la finition, l'attaquant n'a pas plus réussi à convertir ses chances – notamment en première phase du tournoi. Ce qui lui a valu de sortir à chaque match, et ne pas mettre la totalité de ses capacités au service du collectif. 

Par exemple, comme l'a encore souligné Deschamps à Téléfoot ce dimanche, il aurait pu user de "sa qualité de décalages, il a toujours eu ces capacités de déséquilibre et d'amener du danger permanent à l'adversaire". Force est de constater que malgré celles-ci et surtout, lorsqu'il démarre la rencontre, l'ailier n'est pas en mesure de rayonner. 

Et ceci quand bien même son pourcentage de passes (80,5 %) ou celui de tirs tentés (8 en 4 matchs). Cependant, lorsqu'il est introduit en cours de jeu, cela devient une autre histoire.

Des propositions en fin de match

"Le fait de ne pas avoir joué contre la Belgique me pique un peu, oui", a concédé Dembélé en effet, resté sur le banc lors du 1/8 de finale des Bleus. "Mais 25 joueurs veulent jouer. Il y a la concurrence… C'est comme ça", a-t-il poursuivi en conférence de presse vendredi dernier. Effectivement laissé sur le banc pour favoriser l'apport d'Antoine Griezmann puis de Randal Kolo Muani sur le côté droit, le joueur de 27 ans a dû s'effacer. 

Mais, son entrée contre le Portugal après l'heure de jeu a rabattu les cartes. Joueur français donnant l'impression d'être le plus en forme, il a déboulé, décalé, percuté et apporté l'énergie nécessaire pour enchaîner sur la fin du temps imparti et en prolongation. 

Des nouvelles jambes pour un nouveau rythme, l'idéal pour avancer au mieux. Le joueur s'est aussi illustré en allant tirer le premier tir au but de la rencontre, prouvant au passage qu'il prenait ses responsabilités. 

De ce fait, la question se pose : contre l'Espagne, sera-t-il récompensé et titulaire ou interviendra-t-il quand les joueurs n'auront plus de jus ? S'il venait à commencer le match, Griezmann pourrait être mis sur la touche. La Roja jouant probablement la possession, sa vitesse conviendrait donc davantage. Mais, le pari demeurera le même puisqu'il a la possibilité de reproduire son mauvais premier tour, au détriment d'une injection énergétique au moment le plus critique.

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