Soyons autant réalistes qu'optimistes : l'équipe de France masculine de handball a ses chances à Paris 2024. Quasiment identique à celle alignée au mois de janvier lors de l'Euro 2024, cette dernière possède l'expérience du collectif et comptera parmi ses rangs un bon nombre de handballeurs de renommée. En confiance suite à la victoire olympique contre le Danemark, elle entend se mobiliser dans l'art et la manière, le tout poussée à domicile.
Un collectif efficient ...
Les choix ont été durs pour Guillaume Gille lorsqu'il a été question de construire son groupe. Le sélectionneur a en effet décidé de laisser Samir Bellahcene sur la touche, tout comme Thibaud Briet, pour avancer avec d'autres. Mais, son équipe n'en reste pas moins dépourvue d'efficacité et de talent. Bien au contraire.
Avec ses cadres (frères Karabatic, Ludovic Fabregas, Hugo Descat ou même Elohim Prandi et Melvyn Richardson), et l'envie de relever un nouveau défi, la France est d'ores et déjà favorite. Mais dans un groupe comptant l'Argentine, l'Égypte, la Hongrie, la Norvège, le Danemark, elle se devra de se montrer aussi combattante et percutante que possible.
"On attend une grosse compétition, ça va être un combat incroyable. On a beaucoup de travail devant nous, mais on est excité de prendre part à cette nouvelle aventure olympique !", s'est exprimé le sélectionneur français.
... et quelques erreurs à corriger
"Il faut arriver aux JO avec un maximum de certitudes sur notre jeu, sur nos capacités physiques ou techniques", avait annoncé Guillaume Gille en conférence de presse avant le match de préparation perdu contre l'Allemagne (le 13 juillet, 35-30). Quelques jours plus tard, force est de constater que des soucis de précision et de réaction ont attesté de certaines faiblesses. De plus, les absences de Dika Mem ainsi que celle de Nedim Remili (blessés au pouce et à la cheville), ont fragilisé l'attaque tricolore. Ces manques seront à gommer à Paris.
D'un autre côté, la défense a aussi lutté. Mais face à la Croatie, quelques jours plus tard, elle s'est imposée avec autorité et Fabregas a corrigé les soucis d'efficacité. Elle devrait donc monter en puissance d'ici le tournoi et apparaître solide face à ses adversaires.
Dans le cas de figure où Mem serait rétabli pour les JO et où la préparation aurait porté ses fruits, la France devrait tout de même rayonner face au monde et avancer vers les sommets. En attendant, elle sera confrontée à ses rivaux préférés - les Danois, le 27 juillet prochain à l'Arena Paris Sud 6.
