"Nous savons que nous devons faire un sans-faute en championnat, nous sommes conscients des enjeux". Fabrice Abriel a répété le discours qu'il arbore depuis le début de la saison. Même si son PSG a démontré beaucoup de faiblesses, notamment en ne passant pas les tours préliminaires de la Women's Champions League, et par des scores moindres contre d'autres clubs de Première Ligue, le coach francilien compte bien avancer avec ses joueuses. Le tout en se déplaçant en accueillant son ancienne équipe.
"Personne n’est à l’abri d’un mauvais résultat"
L'année de la section féminine du PSG commence étrangement. Après l'arrivée d'Abriel à la tête de l'équipe, de nouveaux espoirs étaient permis. Mais, ces derniers, associés à un recrutement plutôt faible en comparaison avec ses concurrents directs, ont été petit à petit revus à la baisse.
Tout d'abord, il y a eu l'échec de la qualification à la WCL. Et ensuite les débuts en Championnat. Après quatre journées, pourtant, le bilan statistique est positif. Les Parisiennes sont 2ᵉ, à égalité de points avec Lyon, et invaincues. Oui, mais… Le problème se situe ailleurs.
Dernièrement, les performances dispensées par les joueuses de la capitale ont failli leur coûter des points. Comme l'a justement précisé l'entraîneur de la formation avant le choc contre Nantes (1-0) : "Il faudra gagner les confrontations directes avec nos rivaux du haut du classement. Personne n’est à l’abri d’un mauvais résultat, ça s’est vu en Championnat déjà depuis le début de saison (...) Nous avons aussi le temps de bien travailler tous les aspects du jeu".
Et si le match face au Havre a laissé transparaître un meilleur résultat (3-0), il a également démontré que l'équipe était encore en train de se chercher. Ce qui retranscrit également bien l'adaptation du coach au club. Tout est encore en mouvement et à revoir.
Des lionnes qui s'accrochent
Le départ d'Abriel a porté un coup à Fleury. La formation s'accroche pourtant pour se placer parmi les candidats au Final Four. Et après deux victoires consécutives (contre Strasbourg, 2-0 et Guingamp, 4-1), les Lionnes mettront forcément leur ancien coach sous pression.
Face à elles, il se devra d'accompagner son effectif. "Etre en confiance" est un gros point de sa stratégie. Comme il l'a déclaré le week-end dernier : "Gagner nous permet d’emmagasiner de la confiance. Le fait d’être efficaces dans les deux surfaces nous donnent des repères et une base de travail. Nous savons que nous devons faire un sans-faute en championnat, nous sommes conscients des enjeux".
Sans l'Europe en ligne de mire, le PSG devrait se concentrer uniquement sur le Championnat et continuer de monter en puissance. Attention cependant aux piqûres de rappel, notamment si elles proviennent d'un ex-club et proviennent juste avant le premier match contre l'Olympique Lyonnais (3 novembre).
