Arsenal, Chelsea et Liverpool... Bientôt un modèle multi-club à l'instar de City ?
Un monde dans lequel les membres du "Big Four" posséderaient tous des clubs "filiales". Selon un article de The Guardian sorti ce mercredi, cela aurait des chances d'arrivée. Les propriétaires d'Arsenal et de Liverpool se sont même joints à Todd Boehly, de Chelsea, pour étudier la possibilité d'établir un réseau multi-club dont le propriétaire de Manchester City, City Football Group, est le pionnier.
"Un modèle multi-club"
Tous les détenteurs des clus du top de la Premier League sont des hommes d'affaires américains (Arsenal par Stan Kroenke, Liverpool par John W. Henry et Chelsea Todd Boehly), qui s'apprêteraient à étendre leur zone d'influence dans le monde vaste du ballon rond.
Le propriétaire des Gunners, déjà détenteur d'une équipe MLS (Colorado Rapids), ainsi que son homologue de Liverpool, ont récemment étudié la possibilité d'ajouter des clubs à leurs portefeuilles, après que Boehly a indiqué qu'il souhaitait mettre en place ce qu'il a décrit comme "un modèle multi-club".
Boehly aurait commencé à chercher d'autres clubs dans lesquels investir après avoir essuyé un refus du club brésilien Santos, équipe hautement symbolique étant donné que Pelé y a passé une bonne partie de sa vie. Il aurait ensuite demandé au nouveau président de Chelsea, Tom Glick, de prendre en charge ce processus, qui pourrait aboutir à des investissements dans des clubs des ligues belge et portugaise.
Le Brésil et la Belgique sont considérés comme des sources potentiellement lucratives pour les jeunes joueurs, et Boehly aurait consulté l'agent Jorge Mendes sur les clubs à considérer dans le pays d'origine de l'agent portugais.
Kroenke aurait également étudié la possibilité d'acquérir des clubs au Brésil, en Belgique et au Portugal. Bien que des sources d'Arsenal aient démenti tout projet immédiat, le club souhaiterait développer ses liens existants avec un sud-américain en particulier.
L'année dernière, le propriétaire de Liverpool, Fenway Sports Group, a vendu une participation importante à RedBird Capital, la société qui a acquis les champions italiens de Milan en août pour 1,1 milliard de livres sterling et détient 85 % des parts de Toulouse. Il est entendu que le groupe aimerait ajouter d'autres clubs à son écurie.
Des projets épineux
Selon une étude de The Athletic, neuf clubs de Premier League - Arsenal, Brentford, Brighton, Crystal Palace, Leicester, Manchester City, Nottingham Forest, Southampton et West Ham - possèdent, à eux tous, des liens avec 25 clubs en Europe et au-delà.
Mais le règlement de l'UEFA interdit l'accès aux compétitions européennes aux clubs qui "détiennent ou négocient des titres ou des actions de tout autre club participant." Cependant, cela ne s'applique pas si une personne détenant une participation de 100% dans un club, détient une participation "d'influence non décisive" dans un autre club de la même compétition. Une règle sur laquelle se basent les actionnaires américains pour mieux avancer.
" Il y a différents pays où il y a des avantages à avoir un club. Red Bull fait du très bon travail à Leipzig et à Salzbourg, qui jouent tous les deux la Ligue des champions, donc ils ont compris comment faire pour que cela fonctionne. Il y a aussi Man City, qui dispose d'un très grand réseau de clubs", s'est exprimé Todd Boehly à ce sujet ce mois-ci.
"Je pense que le défi que Chelsea a maintenant, ou l'un d'entre eux, est que lorsque vous avez des joueurs de 18, 19 ou 20 ans, vous pouvez les prêter à d'autres clubs, mais vous mettez leur développement entre les mains de quelqu'un d'autre. Notre objectif est de nous assurer que nous pouvons montrer la voie à nos jeunes superstars pour qu'elles puissent rejoindre le terrain de Chelsea tout en leur donnant du temps de jeu. Le moyen d'y parvenir est de passer par un autre club, quelque part dans un championnat européen très compétitif."