Monaco
Köhn (5)
Vanderson (7) Kehrer (6) Salisu (8) Singo (7)
Zakaria (7) Camara (6) puis Golovine (5)
Akliouche (7) Minamino (6) puis Balogun (7) Ben Seghir (6) puis Caio Henrique (6)
Embolo (4) puis Ilenikhena (7)
Barça
Ter Stegen (1)
Koundé (5) Cubarsí (6) puis Torres (-) Iñigo Martínez (4) Baldé (5) puis Fati (-)
Casadó (7) E.García (0) Pedri (6) puis Torre (-)
Lamine Yamal (6) puis Martín (-) Lewandowski (3) puis Domínguez (-) Raphinha (5)
Le MVP : Mohammed Salisu
Ce n'est pas à Gijón mais à Valladolid que le défenseur central ghanéen a éclaté au grand jour et Monaco ne s'y est pas trompé en le recrutant l'an dernier en provenance de Southampton. Désormais, les blessures sont loin et son match a été colossal car même à 10, le Barça a mis Monaco à rude épreuve sur certaines séquences. Il a mis de l'impact alors qu'il avait un client dans sa zone en la présence de Robert Lewandowski et c'est lui qui stoppe Raphinha en fin de match alors que le Brésilien a un boulevard devant lui. Du très lourd.
Le Patron : Denis Zakaria
44 passes réussies sur 45 et trois passes clefs, toujours aussi important au milieu par son intelligence de jeu et son sens du placement : le Suisse n'a perdu que deux ballons en tout et pour tout. Et puis, parce qu'il faut du métier pour être un taulier, sa faute sur Raphinha à la 90e+2 après avoir été mis dans le vent à l'orée de la surface coûte peut-être un carton jaune mais vaut potentiellement un point au bout du compte. Ce qui se fait de mieux actuellement en Ligue 1 un cran encore au-dessus.
La Bonne Surprise : George Ilenikhena
Marquer contre le Barça, c'est sa routine puisqu'il l'avait déjà fait avec Antwerp la saison dernière. Pour les retrouvailles, le nouvel attaquant de l'ASM a refait le coup. Sans tergiverser, il a bonifié une ouverture de Vanderson en frappant plein fer pour crucifier ter Stegen. Une entrée en jeu décisive pour son équipe mais aussi pour lui car, en comparaison, Breel Embolo a assurément perdu des points dans la hiérarchie des attaquants.
Et puis il s'offre un joli record de précocité pour couronner le tout.
La Déception : Marc-André ter Stegen
Depuis son arrivée à Barcelone en 2014, le gardien allemand a eu des jours sans, comme n'importe quel gardien. Mais ce match à Louis-II est probablement dans le Top 3 de ses pires sorties avec le maillot blaugrana. Sa relance sur Eric García change tout le match et il ne s'en est pas vraiment remis avec de nouvelles erreurs de relance et des sorties aériennes d'une rare fébrilité dont une qui a failli coûter un csc. Certes, il a réalisé quelques arrêts, notamment un face à Folarin Balogun où il a sorti une main ferme, mais à ce niveau-là, c'est beaucoup trop insuffisant et cela vaut une défaite pour le Barça.
