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Atal et Moffi offrent à Nice une victoire logique et méritée contre Strasbourg

François Miguel Boudet
Atal buteur avec Dante, passeur
Atal buteur avec Dante, passeurAFP
Et si Nice tenait son match référence de ce début de saison ? Dans le style demandé par Francesco Farioli, le Gym n'a rien laissé à Strasbourg, laissant Patrick Vieira et ses joueurs atones (2-0).

Comme on pouvait s'y attendre, la possession a été niçoise et le pressing strasbourgeois. Les relances lentes initiées par les échanges entre les centraux Dante et Jean-Clair Todibo sont devenus une marque de fabrique de Francesco Farioli, disciple de Roberto de Zerbi avec qui il a travaillé. Au terme du match, l'entraîneur italien a vu ses préceptes appliqués et avec un succès indéniable. 

Malgré ce processus un peu abscons jusqu'à présent, c'est sur un corner que le Gym s'est procuré sa meilleure opportunité du début de match, avec Terem Moffi, décalé par Dante, qui a contraint Matz Sels à se détendre (11e). Avec plus de 75% de possession, les Aiglons ont fait courir les Alsaciens et sous le cagnard (30 degrés), ces efforts-là ont tendance à se payer par la suite. Une nouvelle fois sur corner, Hicham Boudaoui a donné un frisson aux tribunes de l'Allianz Riviera mais sa tête a frôlé le poteau de Sels (24e). 

À la 27e minute, les hommes de Patrick Vieira ont développé un beau mouvement collectif mais Emanuel Emegha a manqué le coche sur son appel pas assez tranchant au premier poteau. Relancer court, c'est aussi devoir jouer sous pressing et le Racing a éprouvé des difficultés face à la coordination niçoise. Les dix dernières minutes de la première période ont vu des vagues déferler sur le but de Sels, décisif face à Gaëtan Laborde avant d'être suppléé par son poteau sur une frappe de Morgan Sanson qui avait suivi (34e). Le gardien belge était bien le dernier rempart pour résister aux assauts de Laborde, frustré de voir son équipe faillir dans les derniers gestes alors que la domination était sans partage. 

Dans les arrêts de jeu, Dante a trouvé Youcef Atal d'une transervale impeccable. Crochet intérieur du droit pour entrer dans la surface, tir du gauche enchaîné dans le petit filet : l'Algérien ouvrait le score avec maestria (45e+2). En toute logique, les Aiglons rentraient au vestiaire avec l'avantage. 

Les statistiques du match
Les statistiques du matchOpta / Stats Perform

L'OGCN a maintenu son ascendant sur le match. Avec une possession de plus de 70% et toujours avec les fameux changements de rythme réclamés par leur entraîneur, les Aiglons ont cherché à inscrire le deuxième but, sans y parvenir mais en épuisant les Strasbourgeois, frustrés d'être ainsi baladés. L'importance de Dante dans le registre offensif (131 ballons touchés !) devenait un problème insoluble. 

À la 66e minute, Laborde lancé plein axe Moffi. Le Nigérian glissait un ballon piqué par dessus Sels et partait déjà célébrer mais le poteau en a décidé autrement. Un prêté pour un rendu : l'ancien Lorientais n'a pas gâché la passe laser de Todibo pour enfin valider définitivement le succès nissart (75e). 

Les notes de Flashscore Ratings

Dans le contenu comme dans l'attitude, Nice a montré de très belles choses. Les sifflets de la semaine dernière contre Lyon sont déjà loin pour Farioli. Serait-il en train d'imposer son style ? 

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