Atalanta - OM (3-0) : les notes de la rédaction de Flashscore France
Atalanta Bergame
Musso (6) – Djimsiti (7), Hien (7), De Roon (7) – Zappacosta (7) Koopmeiners (7), Ederson (7), Ruggeri (8)- Lookman (8), Scamacca (7), De Ketelaere (8).
Olympique de Marseille
Lopez (6) - Clauss (1), Mbemba (4), Gigot (4), Balerdi (4), Merlin (3) - Veretout (3), Kondogbia (3), Harit (3) - Ndiaye (2), Aubameyang (4).
Le MVP : Gian Piero Gasperini
Après huit ans de travail acharné, Gian Piero Gasperini mène pour la première fois l'Atalanta Bergame en finale de Coupe d'Europe. Une première dans l'histoire du club transalpin.
Si le mérite revient à quelqu'un dans ce club, c'est bien envers l'homme de 66 ans. Après avoir sorti le Sporting Portugal et Liverpool, le technicien italien a délivré une leçon tactique et de football à son homologue français, Jean-Louis Gasset. Son équipe était au rendez-vous du début à la fin que ce soit tactiquement, dans l'engagement, dans l'intensité et dans la volonté. Chapeau, Gian Piero Gasperini !
Le Patron : L'Atalanta Bergame
Une seule équipe avait envie d'aller en finale ce soir : l'Atalanta Bergame. Le club transalpin a réalisé le match parfait, en se procurant un maximum d'occasions en première période et en profitant l'une d'entre elles pour la mettre au fond à la demi-heure de jeu. Ces derniers ont éteint tout espoir d'un retour marseillais dès l'entame de la seconde, avant de planter leur lame en plein cœur des joueurs olympiens dans le temps additionnel.
Une seule équipe a mérité sa finale ce soir : l'Atalanta Bergame.
La bonne surprise : Pau Lopez
Sa parade à la 24ᵉ minute sur sa ligne, juste après la transversale de Gianluca Scamacca, nous a fait croire que l'OM allait – peut-être – avoir le même facteur chance que Dortmund au Parc des Princes… Puis Lookman a ouvert le score.
La déception : Jonathan Clauss
Ce soir, la question n'est pas de savoir si vous êtes étonnés de la contre-performance de Jonathan Clauss. L'interrogation porte sur son niveau global en tant que joueur de football et sur le fait qu'il risque d'être convoqué par Didier Deschamps pour l'Euro 2024. Le sélectionneur français ayant un choix restreint pour le poste du latéral droit, il sera très certainement obligé de l'appeler, mais sera-t-il titulaire ? Au regard du niveau du Marseillais, nul doute : Jules Koundé part avec cinq longueurs d'avance.
Et dire qu'il avait fait mine de se blesser en février lors d'un match de Ligue 1, ayant en tête sa – potentielle – future participation à l'Euro et ne voulant à tout prix pas se blesser. Clauss aurait peut-être dû d'avantage se concentrer sur son football et sur ce qu'il pouvait apporter à son employeur, l'Olympique de Marseille, plutôt que de penser à son hypothétique chambre à Clairefontaine. Ce soir, le piston droit olympien a été l'ombre de lui-même. Le Français est dans la lignée de ce qu'il montre depuis plus d'un an. En effet, ces mauvais matches ont commencé sous Tudor, mais là, il a vraiment touché le fond.
Sur le but de Lookman, il n'a pas les poumons pour faire le repli défensif demandé à tout bon piston droit professionnels qui se respecte, laissant ses coéquipiers à l'abandon total. Sur le deuxième but des Italiens, il manque de l'agressivité, laissant Ruggeri faire ce qu'il veut face à lui. Si l'OM a perdu ce soir, ce n'est pas totalement en partie sa faute. Mais il a grandement facilité les chances de victoire de son adversaire. En espérant pour les Bleus qu'il se réveille d'ici à la mi-juin…