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Marathon de Berlin : Kipchoge de retour après son échec à Boston et à dix mois des JO 2024

Eliud Kipchoge vendredi à Berlin.
Eliud Kipchoge vendredi à Berlin.ODD ANDERSEN/AFP
Cinq mois après son échec à Boston et à moins d'un an du défi d'un inédit triplé olympique à Paris, le Kényan Eliud Kipchoge est de retour ce dimanche sur le marathon de Berlin, son jardin où il a signé ses deux records du monde.

"Quand vous êtes à l'intérieur d'une course, tout peut se passer", a indiqué vendredi Eliud Kipchoge avant le marathon de Berlin (départ 9h15 dimanche), sans vouloir en dire plus sur ses prétentions chronométriques dans les rues de la capitale allemande, où la menace d'une action de militants pour le climat plane.

"C'est bon d'être de retour à Berlin. C'est toujours comme revenir à la maison. Il me tarde", avait-il écrit sur son compte Instagram en milieu de semaine, en arrivant à Berlin, où Kipchoge s'est imposé à quatre reprises (2015, 2017, 2018 et 2022).

Réputé pour être l'un des parcours les plus rapides au monde, Berlin a été le théâtre des huit derniers records du monde masculins sur les 42,195 kilomètres, les deux plus récents ayant été établis par Kipchoge en 2018 en 2h01:39, et l'an passé en 2h01:09.

En 2022, le Kényan avait mené une cadence infernale en courant les 25 premiers kilomètres sous le rythme de 2:51/km, caressant l'espoir de devenir le premier homme sous les deux heures, invraisemblable mur qu'il avait cassé lors d'une course non officielle à Vienne en octobre 2019 (1h59:41).

"J'ai appris beaucoup de la course de l'an passé. Mais l'an passé, c'est l'an passé. 2023 est différent de 2022, avec une approche différente", a estimé Kipchoge à deux jours de l'épreuve. "Absolument, je suis nerveux. Mais la nervosité prouve que je suis prêt pour la tâche qui m'attend dimanche", a-t-il ajouté.

Plateau féminin dense avec Assefa

Depuis son record du monde, le Kényan de 38 ans a enregistré un rare revers à Boston fin avril 2023, ne prenant que la sixième place sur un parcours plus vallonné qu'à Berlin"J'essaie d'oublier ce qui s'est passé à Boston, c'est coincé dans ma tête", avait-il expliqué à l'AFP dans un entretien chez lui à Kaptagat, sur les plateaux de la vallée du Rift, à la mi-juin.

À cette occasion, il avait affirmé qu'après Rio en 2016 et Tokyo en 2021, sa "priorité" dans les mois à venir était le triplé olympique, exploit qu'aucun marathonien n'est parvenu à réaliser jusqu'à présent aux Jeux. Avec son doublé 2016/2021, Kipchoge a rejoint l'Allemand de l'Est Waldemar Cierpinski (Montréal 1976 et Moscou 1980) et l'Éthiopien Abebe Bikila (Rome 1960 et Tokyo 1964) dans l'histoire de la discipline.

Après la course olympique, extrêmement accidentée à Paris et dans sa région le 11 août 2024, il pourra repartir vers son infatigable quête de marquer l'histoire de la discipline, souhaitant inscrire son nom au palmarès des six marathons "majeurs". Vainqueur à Berlin, Londres (2015, 2016, 2018 et 2019), Tokyo (2022) et Chicago (2014), il lui manque encore Boston et New York.

À Berlin dimanche, la course féminine offrira un plateau très dense avec sept athlètes sous les 2h20, dont l'Éthiopienne Tigst Assefa (26 ans), qui avait signé l'an passé sous la Porte de Brandebourg le cinquième meilleur temps de l'histoire en 2h15:37. "Je pense que je peux courir encore plus vite dimanche, une amélioration serait un succès", a-t-elle estimé sans vouloir s'avancer sur un éventuel record du monde, propriété de la Kényane Brigid Kosgei depuis octobre 2019, en 2h14:04 à Chicago.

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