Jacobs, qui a surpris le monde de l'athlétisme il y a trois ans en remportant deux médailles d'or aux Jeux de Tokyo retardés par le Covid, participera au "Sprint Festival" ce samedi à Rome, première étape d'une série de compétitions avant les Jeux (26 juillet-11 août).

"Si tout se passe aussi bien que possible, alors oui, je le peux, étant donné la façon dont j'ai couru lors de mes dernières séances d'entraînement. Mais il faut le faire sur la piste", a déclaré Jacobs aux journalistes lorsqu'on lui a demandé s'il pouvait courir sous la barre des 10 secondes ce week-end.

Jacobs, de retour en Europe en provenance de son camp de base en Floride, a prévu de participer à plusieurs épreuves avant les JO 2024. S'il est épargné par ses problèmes de blessure, Jacobs participera au meeting d'Ostrava le 28 mai et à l'étape de la Ligue de diamant à Oslo deux jours plus tard.

À Paris, l'Italien défendra ses couronnes olympiques du 100 m et du relais 4×100 m, où il se dit persuadé de pouvoir reconquérir l'or. "Je vais sur la piste pour courir plus vite que les autres et gagner tout ce que je peux, je ne le cache pas", a lancé l'athlète de 29 ans.

"Mais je ne me fixe pas de chrono, je veux juste faire de mon mieux, aller en finale, ce qui est vraiment important, car une fois que vous y êtes, vous savez que tout peut arriver", a-t-il expliqué.

Également champion du monde du 60 m, Jacobs a souffert de problèmes musculaires et a échoué aux Mondiaux de Budapest l'année dernière, où il a été éliminé en demi-finales.

Le natif d'El Paso (Texas) a décidé de quitter l'Italie pour la Floride où il s'entraîne sous la férule de Rana Reider, dont le groupe d'entraînement comprend notamment l'Américain Trayvon Bromell, le champion olympique du 200 m Andre De Grasse et le sprinteur japonais Abdul Hakim Sani Brown.