Samba-Mayela sauve le coup, Kerr ne partage pas, Kipyegon et Ingebrigtsen trop forts
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Dernière soirée d'athlétisme au Stade de France, un feu d'artifice était espéré, et peut-être enfin une médaille tricolore.
D'entrée de jeu, première chance avec le 800 mètres hommes. Gabriel Tual était un espoir légitime après avoir amélioré le record de France de façon impressionnante, mais il était confronté à une sacrée concurrence. Et bien qu'il se soit installé rapidement en 2e position, il aura perdu la course dans la deuxième ligne droite opposée, quand il n'a pas réussi à passer le futur vainqueur, Emmanuel Wanyonyi, qui a résisté jusqu'au bout (et pour un centième) au champion du monde Marco Arop. 6e, le Français est à sa place.
Deuxième chance rapidement après avec le 100 mètres haies femmes, et Cyréna Samba-Mayela. Championne d'Europe, très rapide, mais dans une finale ultra compétitive. Sauf que la Français a sorti le grand jeu, même si elle oscillera entre joie et tristesse. Le résumé de la course ici.
McEwen puni, Kipyegon et Ingebrigtsen intouchables
La finale de la hauteur était attendue, trois ans après le fameux partage d'or entre Gianmarco Tambieri et Mutaz Barshim. Mais l'Italien, qui avait fait planer le doute sur sa participation toute la journée, ne passera qu'une barre, et le Qatari, dont on ne saura jamais à quel point il était touché au mollet, ne prendra que le bronze. Cette fois, pas de partage, puisqu'après une égalité, Shelby McEwen refusait de partager l'or... et s'inclinait en barrage contre Hamish Kerr, premier Néo-Zélandais sacré à la hauteur.
Après sa déroute sur le 1.500 mètres, Jakob Ingebrigtsen a une nouvelle fois eu sa vengeance sur le 5.000, en dominant le dernier tour avec maestria, le Kenyan Roland Kwemoi et l'Américain Grant Fisher boutant les Éthiopiens hors du podium. Sur 1.500, Faith Kipyegon a surclassé la concurrence et conservé son titre en éclatant son propre record olympique en 3:51.29, laissant sa marque sur la discipline, puisqu'elle est la deuxième, après Tatiana Kazankina, à conserver son titre sur la distance.
Après la victoire de Haruka Kitaguchi au javelot, la Japonaise confirmant son titre mondial avec l'or olympique, place à la clôture avec les relais 4x400 mètres. La version masculine voyait les USA résister jusqu'au bout aux surprenants Bostwanais, menés pas un Letsile Tebogo qui a réussi un splendide 43.03 lancé pour un argent historique ! Plombés par la chute de Fabrisio Saidy, balancé par le concurrent sud-africain, les Bleus échouaient à la dernière place.
Les femmes ensuite, avec un véritable cavalier seul des Américaines, renforcées par Sydney McLaughlin et Gabby Thomas, qui raflait son troisième titre à Paris, le relais échouant à un dixième du record du monde. Les Pays-Bas de Femke Bol venaient coiffer la Grande-Bretagne et l'Irlande alors que les Bleues battent le record de France et terminent 5e. Une belle fin dans une soirée illuminée par Cyréna Samba-Mayela.