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Au terme d'un match d'anthologie, le Real Madrid et Manchester City ont livré un récital sans vainqueur

François Miguel Boudet
Jack Grealish et Vinicius Jr
Jack Grealish et Vinicius JrAFP
Si ce n'était pas le match de l'année, on doit en être très près. À Santiago-Bernabéu, le Real Madrid et Manchester City se sont livrés une opposition qui a déjà gagné sa place dans les soirées magiques de la Ligue des Champions (3-3). La place dans la dernier carré se jouera la semaine prochaine à l'Etihad Stadium.

38 secondes : voilà le temps qu'il a fallu à Aurélien Tchouaméni pour recevoir un avertissement (logique) pour un tacle en retard sur Jack Grealish, préféré à Kevin de Bruyne, malade, au coup d'envoi. Il n'y a pas eu de solidarité tricolore avec François Letexier : titularisé dans l'axe de la défense, le Français sera suspendu au retour. Sur le coup franc, Bernardo Silva a vu le mauvais placement d'Andriy Lunin et a tenté une frappe directe que le gardien ukrainien n'a pas pu suffisamment dévier pour empêcher le ballon d'entrer (2e). 

Des espaces étaient béants au milieu côté merengue. Erling Haaland a eu le but du break au bout du pied dans un angle fermé mais Lunin s'est interposé, avant que Grealish ne soit contré (7e). On ne reverra plus le Norvégien du match... 

Et le Real Madrid s'est fâché

Le Real Madrid était dans le dur mais une frappe déviée par Ruben Dias d'Eduardo Camavinga a remis les deux équipes à égalité (12e).

Un soupçon de réussite (la frappe n'était pas cadrée) dont s'est bien évidemment  accomodée la Casa Blanca. Et deux minutes plus tard, lancé par Camavinga, Rodrygo a percé côté gauche, résisté au retour de Manuel Akanji avant d'ajuster Stefan Ortega, battu après que le ballon a été lègèrement dévié par le défenseur suisse (14e).

En l'espace de quelques instants, le Real Madrid a repris la direction du match. Désormais, chaque incursion merengue dans le camp citizen faisait frémir l'afición, à l'image d'une tentative du gauche de Fede Valverde, directement sur Ortega (18e). 

La possession était à 60% pour les Skyblues mais, sans mouvement, point de décalages. À l'inverse, les transitions madridistes étaient tranchantes et Rodrygo a terminé une séquence par un tir dans les gants d'Ortega (31e). Après que Grealish a été contré par Tchouaméni, Vinicius Jr et Rodrygo sont partis à l'abordage. Le premier a servi le second et la frappe lourde est passée au-dessus, non sans provoquer quelques sueurs froides au gardien allemand (32e).  

Sous la menace d'un carton jaune synonyme de suspension, Jude Bellingham a voulu se venger de Dias, auteur d'un tacle viril mais correct. Magnanime, M.Letexier a épargné l'Anglais qui a ensuite récupéré un ballon dans les pieds de Silva pour le transmettre à Vinicius. Très en jambes, l'Auriverde a provoqué la faute d'Akanji, averti logiquement (37e). Le défenseur a frôlé la correctionnelle sur un contact avec Rodrygo qui aurait pu lui valoir une expulsion après avoir touché le Merengue avec le coude quand ils étaient au duel (38e). 

Alors que les dix premières minutes laissaient présager un calvalier seul du champion d'Angleterre en titre, la suite a été diamétralement opposée. Sans impact, les Citizens ont perdu un nouveau duel à l'épaule et Vinicius s'est de nouveau enfoncé dans le camp mancunien mais n'a pu enrouler suffisamment sa frappe du droit, captée par Ortega (42e).

Foden, Gvardiol et Valverde, experts joalliers

Fidèle à son style, City a voulu remettre le pied sur le match. Décalé par Silva, Grealish a voulu fixer Dani Carvajal mais l'Anglais ne l'a fait qu'à moitié et sa frappe s'est perdue dans les gradins (48e). Après un bref regain, les Skyblues sont retournés à leurs errements, à commencer par Rodri qui a vu le ballon richocher sur sa jambe avant de revenir sur Bellingham qui a manqué sa frappe croisée (54e). 

Alors les Citizens ont commencé à allonger sur Haaland qui a réussi à obtenir une faute d'Antonio Rüdiger, auteur quelques minutes plus tôt d'un tacle d'école sur Silva. Sur le coup franc, Rodri a dominé Toni Kroos mais n'a pas rabattu suffisamment sa tête (55e). 

Mais dès que la Casa Blanca parvenait à connecter, le danger était imminent. Trouvé de l'autre côté du terrain, Rodrygo a servi Vinicius en profondeur qui a privilégié la solution individuelle, sans cadrer, alors que Valverde était seul en retrait (56e).

La répétition des efforts défensifs pouvaient cependant finir par avoir la peau des Madridistas. Phil Foden a enfin pu frapper, directement sur Lunin (58e) puis Silva a cherché la lucarne mais le ballon a été boxé (59e). Le Real Madrid donnait des signes de fatigue. Souvent, il trouve les ressources pour marquer pour retrouver du souffle. Il n'en a pas eu le temps. Côté gauche, Silva a fixé Ferland Mendy, transmis à John Stones qui a simplement décalé Foden dans l'axe. Le reste, c'est du grand art : le gaucher a expédié une frappe téléguidée dans l'angle de la lucarne de Lunin qui s'est déplié en vain (66e). 

Sonné, le club merengue a encaissé un autre but, un autre tir laser, cette fois-ci du droit, signé Josko Gvardiol qui n'avait pas encore marqué avec City (71e). À contre-temps, Carlo Ancelotti a procédé à deux changements : Brahim Díaz et Luka Modric ont remplacé Rodrygo et Kroos. 

Or désormais, c'étaient les Skyblues qui remportaient tous leurs duels et imposaient leur puissance physique. Mais abandonner n'est pas dans le vocabulaire merengue. Modric a remonté la balle, côté gauche Vinicius a offert un centre du gauche d'une rare précision à Valverde qui a repris de volée. Son tir croisé a laissé Ortega sans réaction, vaincu par cette inspiration exceptionnelle (79e).

Le match a à nouveau tourné. Bellingham s'est arraché pour essayer de glisser le ballon au fond, sans y parvenir (80e). Touché après un contact avec Camavinga, Foden a cédé sa place à Julián Álvarez. Le momentum restait merengue. Il n'a fallu qu'une foulée pour que Bellingham ne reprenne un centre au seceond poteau de Modric (88e). Sur le corner Díaz a été contré et Carvajal, au rebond, a dévissé sa reprise (90e). 

Dans les arrêts de jeu, les deux équipes ne se sont pas exposées, certainement satisfaites de ce match nul qui porte très mal son nom tant ce 1/4 de finale aller a été imprévisible et virevoltant. Du grand spectacle dont le deuxième acte aura lieu à l'Etihad Stadium mercredi prochain. 

France gouvernement

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