Au terme d'une fin de match folle, Lens remporte une victoire essentielle contre Nantes
Quatre points séparaient Lens de Nantes au coup d'envoi et pour les deux clubs, battus lors des deux journées précédentes, il fallait faire un résultat à Bollaert. Les Canaris y ont longtemps cru mais ont fini par céder en fin de match, au point de perdre de manière rocambolesque (3-1).
Une affaire de penalties
Les Sang-et-Or ont été les premiers à se procurer une occasion. Sur un centre de Przemyslaw Frankowski, Adrien Thomasson est venu placer une tête passée proche du cadre (2e). La réponse n'a pas attendue : après une percussion de Moses Simon, Mostafa Mohamed est venu couper en retrait mais il a trouvé le montant (3e).
Dans un match parti sur des bases élévées, les Artésiens ont ensuite espéré un penalty pour un contact entre Rémy Labeau-Lascary et Nicolas Pallois, sans être exaucés (5e).
Les Nantais ont répliqué avec Jean-Charles Castelletto, auteur d'un centre rentrant qui est passé devant tout le monde et aurait pu tromper Brice Samba si le ballon était revenu vers le poteau droit (6e), puis d'une frappe non cadrée. Il y avait une certaine fébrilité dans la défense lensoise qui s'en est tirée à bon compte.
La rencontre a alors été interrompu quelques instants après que des balles de tennis crevées ont été envoyées sur la pelouse au moment où des banderoles contre la LFP étaient déployées (12e).
Lens a retrouvé le fil. Coupable d'avoir accroché Labeau-Lascary, Pallois a frôlé l'exclusion directe mais il a été sauvé par le hors-jeu signalé sur l'attaquant (16e). Et à force de pousser, le RCL a été récompensé. Après appel de la VAR, Clément Turpin a signalé un penalty pour un contact entre Douglas Augusto et David Pereira da Costa (19e). Le spécialiste Frankowski s'est chargé de la sentence pour ouvrir le score (21e).
Après une période de latence, les Lensois se sont procurés une occasion de 2-0. Revenu défendre aux abords de sa surface, Matthis Abline a pris un grand coup d'épaule de Facundo Medina mais la frappe du gauche de l'Argentin a fait un heureux en tribune (33e). Deux minutes plus tard, Medina a été pris en défaut dans sa propre surface : pris de vitesse par Nicolas Cozza, il a provoqué un penalty évitable (36e). Simon a transformé à son tour.
Quel scenario !
Il a fallu attendre près de dix minutes pour la deuxième période ne se lance. D'abord, Simon a tenté un lob en première intention à la réception d'un long ballon de Samba. Dans la continuité, Andy Diouf bien placé au second poteau sur un centre de Pereira da Costa a expédié une frappe puissante qui s'est écrasée sur le montant canari (55e). Puis Deiver Machado a délivré un centre puissant coupé de la tête par Neil El-Aynaoui qui n'a pu rabattre le ballon (58e).
Sur un terrain de plus en plus lourd que Cozza a jeté un froid sur Bollaert quand il a coupé le centre au cordeau de Simon. D'abord invalidé pour un hors-jeu en début d'action, le but a été inscrit au tableau d'affichage après intervention de la VAR (73e).
Des sifflets ont commencé à descendre des gradins. Ce sont deux joueurs entrés en jeu qui ont été proches de l'égalisation. Angelo Fulgini a centré fort devant la cage et Florian Sotoca, avec le but ouvert, a manqué une occasion en or (82e). Ce ne fut que partie remise. Bien placé en retrait, Hamzat Ojediran, entré un quart d'heure plus tôt´, s'est retrouvé seul pour reprendre victorieusement le centre de Machado (86e).
Les Nantais étaient dans les cordes. Après une interception, Medina n'avait plus qu'à adresser la bonne passe mais Pallois, d'un tacle exceptionnel, a sauvé son équipe (89e). Mais sur un ballon aérien, Alban Lafont a hésité à sortir, Pallois a voulu lui rendre de la tête et l'a lobé, ce qui a permis à Thomasson d'assurer le coup et de faire gagner les Sang-et-Or (90e).
Lens est à présent 5e avec 17 points alors que Nantes est 14e avec 10 unités, de plus en plus proche de la zone rouge.