Avant d'affronter le Bayern en Ligue des Champions mercredi puis le Real Madrid samedi lors du Clásico, le FC Barcelone devait maintenir son avance en tête de la Liga contre Séville, vainqueur du Gran Derbi contre le Betis avant la fenêtre internationale.
Lewandowski plus que jamais Pichichi
Après un hommage à la carrière de Jesús Navas et une minute de silence pour la légende Johan Neeskens, le Barça a a appliqué son plan devenu traditionnel avec Hansi Flick : possession et récupération très haute. Cette prise de risque assumée depuis le début de saison fonctionne, même si cela peut causer quelques poussées de fièvre, comme sur une frappe hors cadre (9e) et une autre contrée de Dodi Lukebakio (18e)
Mais face à une équipe trop limitée, le travail de sape blaugrana, même s'il n'a abouti sur aucun péril notoire pour Orjan Nyland, a fini par user les Palanganas. Même si le contact fut minime avec Peque (ex de la Masia), Raphinha a obtenu un penalty, transformé à contre-pied par Robert Lewandowski, auteur de son 11e but cette saison en Liga (23e).
La digue venait de céder et le Barça a rapidement doublé la mise. Après une ouverture de Lewandowski côté droit, Lamine Yamal a centré en retrait, Jules Koundé s'est effacé et Pedri, à l'entrée de la surface, a trouvé la lucarne de Nyland dont la main pas assez ferme n'a pu sauver Séville (28e).
Les incursions sevillistas étaient déjà rares; mais même quand Pau Cubarsí s'est arraché pour sauver un corner, cela s'est transformé en relance diabolique qui a manqué d'aboutir à un but collectif magnifique si Nyland n'avait pas barré la route à Lewandowski (35e).
En revanche, le gardien norvégien n'a rien pu faire quand le Polonais a dévié un tir rasant de Raphinha qui s'est transformé en passe décisive (39e). Et de 12.
Le retour tant attendu de Gavi
La deuxième période s'est ouverte sur une délice d'extérieur du gauche de Lamine Yamal qui filait directement en lucarne sans l'envolée tout aussi belle de Nyland (47e). Deux minutes plus tard, Raphinha y est allé de son but mais le capitaine blaugrana était hors-jeu (49e). Le Brésilien a ensuite vu son tir fuir le cadre (51e).
La victoire catalane ne faisait aucun doute mais Séville n'a pas abdiqué. Isaac Romero a cru obtenir un penalty après une faute de Cubarsí mais l'attaquant était hors-jeu (59e). Après qu'Ansu Fati, titulaire de dernière minute après le forfait de Eric García, ne trouve les gants de Nyland après un service aérien 4 étoiles de Pedri (72e), Lukebakio a réduit l'écart... mais le drapeau s'est rapidement levé (72e).
Tout ceci a moins animé cette fin de match que le départ à l'échauffement de Gavi, de retour après 11 mois d'absence due à une grave blessure au genou. Alors après que Pablo Torre a inscrit le quatrième but blaugrana, Flick a fait entrer l'Andalou sous les vivats de Montjuïc (83e).
Lui aussi entré en jeu, Pau Víctor a eu le but de la manita au bout du pied mais Nyland est intervenu. Quelques secondes plus tard, c'est au contraire Séville qui a marqué, par Stanis Idumbo (87e). Une erreur vite oubliée quand Torre a enroulé un coup franc excentré qui a traversé la surface avant de finir au fond des filets nervionenses (89e).
Le Barça conserve donc sa place de leader de Liga et se déplacera à Santiago-Bernabéu sans pression car ce sera bel et bien au Real Madrid de l'emporter s'il ne veut pas voir son rival prendre un avantage psychologique.
