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Avant les JO, des athlètes ukrainiens retrouvent "le calme" dans un centre sportif du Nord

Oleg Verniaiev, gymnaste ukrainien, qui pause dans le village olympique.
Oleg Verniaiev, gymnaste ukrainien, qui pause dans le village olympique. AFP
Loin de la guerre qui oppose depuis deux ans l'Ukraine à la Russie, le centre sportif de Wattignies (Nord) accueille une vingtaine d'athlètes ukrainiens, venus retrouver dans le silence des lieux la concentration nécessaire à la préparation des Jeux olympiques.

Depuis début juillet, le Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive (Creps) Hauts-de-France, où est logée l'équipe de France masculine de basket, accueille également plusieurs délégations d'athlètes ukrainiens, dont celles de lutte et d'athlétisme.

"L'endroit est bien équipé, les installations sont en excellent état", se félicite Oleksii Serdiuchenko, entraîneur d'athlétisme et chef de la délégation olympique ukrainienne, "mais le plus important, c'est à quel point c'est calme : les athlètes peuvent se concentrer pleinement sur leur préparation".

Près des gradins, la championne olympique de saut en hauteur Yulia Levchenko s'échauffe à petites foulées. Après Rio de Janeiro et Tokyo, l'athlète de 26 ans participe à sa troisième édition des Jeux Olympiques, à Paris.

À dix jours des épreuves, les athlètes ont fait savoir à leurs encadrants qu'ils ne souhaitent pas s'exprimer sur le conflit en cours pour le moment.

"Même si c'est important, c'est pénible pour eux d'être sans cesse ramenés à ces souvenirs", s'excuse Oleksii Serdiuchenko.

"Ce sont des temps étranges et difficiles", poursuit-il, "la guerre a eu une influence incalculable sur l'entraînement des athlètes, bien sûr, et ils sont tous confrontés à des problèmes psychologiques".

Mais le coach l'affirme, "ils sont conscients qu'ils représentent notre nation, ils sont prêts à se battre pour eux-mêmes mais aussi pour notre drapeau, notre indépendance, notre pays".

Ce n'est pas la première fois que le centre héberge des Ukrainiens : en mars 2022, le Creps accueillait déjà une vingtaine de sportifs de haut niveau fuyant la guerre.

"Cela compte beaucoup pour nous", insiste Oleksiy Kasyanov, ancien sportif olympique et secrétaire général de la délégation ukrainienne.

"Depuis le début (de la guerre), nos sportifs s'entraînent dans des centres en Roumanie ou en Hongrie, ou bien à la frontière, c'est plus sûr qu'en Ukraine", explique t-il, "la plupart de nos athlètes de haut niveau sont désormais obligés de s'entraîner dans d'autres pays".

Une semaine plus tôt, une manifestation rassemblait un millier de personnes à Paris pour rendre hommage aux 450 athlètes ukrainiens qui ont perdu la vie depuis le début de l'invasion russe, en février 2022.

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