Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Avec sérénité et talent, le Benfica surclasse Bruges et fonce en quarts de finale

Sébastien Gente
Un doublé dont un but sublime ce soir pour Gonçalo Ramos.
Un doublé dont un but sublime ce soir pour Gonçalo Ramos.AFP
Une accélération en fin de première période aura suffi pour que le Benfica enterre les faibles espoirs de Bruges, avant de dérouler après la pause. Le club portugais avance comme prévu en quarts de finale, et se positionne petit à petit comme un candidat au titre.

Le suspense était maigre dans ce 1/8 de finale retour de la Ligue des Champions. Le Benfica était venu remporter un succès implacable sur le terrain du Club Brugge (2-0) lors de l'aller. À domicile, les Portugais semblaient archi-favoris et difficilement déboulonnables. Restait la glorieuse incertitude du sport, et le souvenir que les Belges avaient réalisé quelques performances de grande classe en poules. 

Et ce faux suspense manque de prendre fin dès la deuxième minute, quand Joao Mario vient tromper Mignolet d'une "Madjer", mais le but est refusé pour hors-jeu au départ. Ce qui réveille les Belges, puisque Vanaken se crée une occasion de la tête dans la foulée. Mais chaque accélération du Benfica, notamment d'un Alexander Bah virevoltant dans son couloir droit, sème le trouble dans la défense adverse. Gonçalo Ramos, lui, éprouve les centraux.

Et sur un déboulé de Joao Mario, Florentino Luis manque l'immanquable face au but (17e). La question n'est alors plus de savoir si le Benfica va marquer, mais quand. Puis Meijer sauve sur la ligne une frappe à bout portant de Mario. On ne voit que très peu Bruges, hormis un Buchanan qui tente d'exister offensivement. Mais peine perdue, Benfica garde le contrôle de la rencontre. 

Et l'inévitable finit par arriver quand Ramos s'échappe sur l'aile gauche, et trouve Rafa Silva qui fait un petit numéro et trompe Mignolet d'un subtil extérieur du pied (38e). Mais ce numéro n'est rien à côté de celui de Gonçalo Ramos, qui s'amuse littéralement dans la surface avant de fusiller le portier belge, et qui permet au Benfica de rentrer aux vestiaires en toute sérénité. 

Du travail de pro

Fatalement, le revers de la médaille, c'est que l'on craint une seconde période inintéressante au possible. Mais Benfica rappuie sur l'accélérateur au retour des vestiaires, et ne tarde pas à saler la note sur un centre de Grimaldo qui offre le doublé à Gonçalo Ramos (57e). 

Le boulot est fait, le Benfica peut faire tourner. Bruges est totalement sorti du match, et Sylla échappe par miracle au rouge, mais pas au pénalty que transforme Joao Mario (70e). Ce dernier égale un record, puisqu'il marque pour le cinquième match d'affilée en Ligue des Champions, égalant le record du club détenu par un certain Eusebio. Voilà qui rend la soirée encore plus parfaite

Et ça vire à la correction quand David Neres parachève d'une frappe croisée une splendide action collective portugaise. C'est un peu triste pour Bruges, alors les Belges sauvent l'honneur en fin de partie sur un but splendide signé Bjorn Meijers. De quoi adoucir les coeurs des quelques supporters ayant fait le voyage, et qui auront fait du bruit pendant 90 minutes.

Le Benfica s'impose donc 5-1 et file en quarts de finale sans avoir jamais tremblé. Et plus on regarde, plus le leader du championnat portugais ressemble à un prétendant au titre. Pas de quoi rougir pour Bruges, qui sort la tête haute, battu par une des meilleures équipes d'Europe, et qui pourra se souvenir de sa superbe campagne en phase de poule. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)