Avec un but de Mateta, la France élimine l'Argentine et fonce en demi-finale
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Ça n'atténuera pas la finale du Mondial 2022 et encore moins les chants racistes proférés par une partie de l'Albiceleste après sa victoire en Copa América, mais cette victoire contre l'Argentine olympique contentera les supporters de l'Equipe de France (1-0).
Olise-Mateta, ça c'est Palace !
Nico Otamendi avait relancé la finale au Qatar en concédant un penalty, il a cette fois-ci oublié Jean-Philippe Mateta au marquage au premier poteau. L'attaquant a surgi pour couper la trajectoire du corner de Michael Olise (5e).
Mateta a failli ajouté une passe décisive sir un contre mais Enzo Millot, dans une position insolite, n'a pu talonner victorieusement (18e). La connexion avec son désormais ex-coéquipier en club Olise aurait pu apporter un deuxième but mais Geronimo Rulli s'est interposé pour repousser la frappe du joueur de Crystal Palace (19e). Puis c'est Truffert qui a recherché le numéro 14 des Bleus mais Otamendi a taclé à propos (25e).
Après cette entame de jeu matérialisée par un but d'avance, les joueurs de Thierry Henry ont eu des sueurs froides. D'abord, Ezequiel Fernández a décoché une superbe frappe du gauche en lucarne mais Guillaume Restes s'est envolé pour claquer en corner (28e). Dans la continuité, Otamendi a pris le meilleur dans les airs mais sa tête a fini dans les gants du gardien tricolore (29e).
Mais il a aussi fallu invoquer la chance. Sur un centre acrobatique et en déséquilibre de Cristián Medina, Giuliano Simeone n'avait plus qu'à pousser de la tête mais il a totalement dévissé sa tête, partie plusieurs mètres au-dessus (36e).
Tendu jusqu'au bout
En deuxième période, Julián Álvarez a cru avoir le ballon de l'égalisation mais Loïc Badé est revenu, ce qui a poussé le Citizen à forcer son tir qui a fini hors cadre (66e). Ce sera quasiment la seule alerte réelle sur la cage de Restes avant les arrêts de jeu.
Mateta a failli refaire le coup à Otamendi, mais son coup de tête a flirté avec la transversale (68e). Excellent passeur, Olise s'est mué en buteur. Après qu'Arnaud Kalimuendo a fixé et donné à Maghnes Akliouche, entré à la 80e minute, qui a décalé le nouveau joueur du Bayern qui n'a pas tremblé pour délivrer le Matmut Atlantique de Bordeaux qui ne sait pas quand il pourra de nouveau accueillir un match de ce niveau... (84e). Mais la joie fut de courte durée : la VAR a appelé l'arbitre pour une semelle d'Akliouche sur Joaquín García. L'annulation du but était inéluctable.
Remis en selle, les Argentins ont été proches d'encaisser le deuxième but mais Badé, à la réception d'un corner sortant d'Olise, a trouvé le haut de la barre (90e).
Dix minutes d'arrêts de jeu hors taxes, c'est long et bien suffisant pour subir une égalisation. Mais l'Albiceleste est restée imprécise ou mal inspirée, à l'image de Luciano Gondou qui a préféré tirer en angle fermé plutôt que de centrer en direction de ses deux coéquipiers qui arrivaient en trombe.
Dans un dernier rush, Mateta a décoché un missile mais la transversale a refusé un golazo, tout comme l'arbitre assistant qui avait levé son drapeau (90e+11). "Mais ils sont où les Argentins" scandait le public girondin, tout à sa joie au moment du coup de siifflet final : les Bleuets sont en demi-finale du tournoi olympique et défieront l'Égypte.