Balogun bouscule Monaco et offre un 19e match sans défaite à Reims
L'affiche de la 27e journée. Le 4e provisoire contre le 10e, mais deux équipes hautement offensives, marchandes de spectacle. Elle promettait un match animé, la rencontre a tenu ses promesses. Brouillon, les Monégasques ont lutté, Reims a tenté et réussi (0-1). Avec cette contre-performance, Monaco est rétrogradé à trois points de Lens. Les hommes de Will Still sont 8e.
De l'intensité mais pas de but rapide
Les Monégasques ont donné le la très tôt, tentant de s'imposer dans tous leurs duels. Seulement, ils ont trouvé du répondant en face. Très pressés par les Rémois, les locaux ont essuyé de gros déchets techniques dans les premières minutes. Les ballons ont donc logiquement commencé aussi à pleuvoir sur la cage d'Alexander Nübel.
Une grande adversité s'est peu à peu installée dans tous les tiers du terrain. Allant de droite à gauche, le ballon a été à la fois maîtrisé par Reims, puis par Monaco. Néanmoins, des problèmes d'ajustements au niveau des passes ont fait défaut à l'ASM. Wissam Ben Yedder et Malang Sarr ont tenté de les résoudre à coups de tête et de pieds. Folarin Balogun, de poursuivre sa dynamique et être plus pointu de l'autre côté.
Aux alentours de la 30e minute, une percée en solo de Ben Yedder aurait pu être bénéfique à Monaco. Après un festival de dribbles et de contrôles, les Rémois sont revenus le gêner, tout comme le poteau droit de Yehvann Diouf, rendant caduques sa tentative de tir.
Le Stade de Reims a profité de la frustration monégasque pour reprendre un peu plus de terrain. A l'instar de Junya Ino, l'intensité a été de mise pour faire plier les Azuréens. Mais, en première période, aucune des deux équipes ne s'est imposée.
Frustration monégasque et avancée rémoise
Après la pause, Monaco a voulu prouver. Enchaînant les offrandes au niveau de la surface rémoise, pour Vanderson, le club de la principauté a gagné en mordant. Mais, c'est Reims qui a ouvert le score sur contre-attaque. Balogun a jailli sur le côté gauche en profondeur, et frappé avec adresse en pénétrant dans la surface adverse (51e). Nübel n'a pu que freiner son tir.
Touché psychologiquement, Monaco s'est laissé déborder. L'équipe a essayé de revenir au score, tout en étant bousculée, les offensives rémoises étant toujours pressantes.
Diouf, cauchemar des hommes de Philippe Clement, s'est illustré aux 67 et 68emes, parant deux frappes dangereuses de la part de Aleksandr Golovin et Caio Henrique. Le rythme de la rencontre a ensuite perdu en vitesse. Le véritable danger n'est venu que 15 minutes après, sur une action de Breel Embolo, cherchant à réceptionner un centre.
Balogun a continué de pousser en fin de rencontre, mais a buté sur Nübel.
Le match s'est soldé sur des difficultés de la part de Monaco à aller trouver le but adverse. Le Stade de Reims, lui, a été à l'image de sa saison : attractif.