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Banco pour Monaco, qui remporte le choc de Betclic Élite sur le parquet de l'ASVEL

Sébastien Gente, depuis l'Astroballe.
Mike James a assassiné les locaux.
Mike James a assassiné les locaux.Profimedia
Le duel entre les deux derniers champions de France a tenu ses promesses, mais c'est bien Monaco qui a raflé la mise en s'imposant à l'ASVEL grâce à une fin de match parfaitement gérée. Les Monégasques, contrairement à leurs victimes du jours, sont prêts pour l'Euroligue.

Chco quatre étoiles ce soir en Betclic Élite. À domicile, l'ASVEL se devait de marquer son territoire après une dernière saison assez terne. Mais Monaco, principal candidat à sa succession, venait pour frapper un grand coup. À quelques jours du début de l'Euroligue, tout était réuni pour un grand match de basket.

Mais le début était quelque peu décevant, puisque si l'intensité était là, la réussite était restée aux vestiaires. Mike James a été le premier à se mettre en action, creusant un premier écart, mais la ferveur d'une Astroballe pleine à craquer réveille l'ASVEL, qui entre enfin dans son match, notamment par la grâce de Nando De Colo.

Pas titulaire, le meneur dynamise son équipe dès son entrée et lui permet de mener en fin de premier quart (21-19), Monaco s'étant sabordé aux lancers avec le 0/4 de Jarod Blossomgame. Surfant sur cette vague, l'ASVEL colle un 6-0 aux visiteurs d'entrée de deuxième quart, forçant un temps mort rapide qui remet Monaco à l'endroit.

La Roca défend, rentre des shoots et revient dans le match. On voit notamment un Donatas Motiejunas incisif de près comme de loin, et alors meilleur marqueur de son équipe, alors que l'ASVEL est en galère longue distance. Mais tout change à la toute dernière minute, quand Nando De Colo enflamme l'Astroballe d'une action à quatre points, qui met Monaco dans les cordes à la pause (42-35). 

On voit bien que Monaco - passé proche d'une défaite contre le promu Saint-Quentin dans la semaine - est encore en rôdage. Les mouvements ne sont pas fluides, mais quelques beaux moves individuels permettent à la Roca de rester dans le match. D'autant que l'ASVEL fait beaucoup de fautes, mais heureusement, Monaco ne prend pas tous les points sur la ligne.

Néanmoins, la Roca prend les devants en fin de troisième quart sur un buzzer beater signé Élie Okobo, auteur d'un très bon passage (60-61). Les Monégasques capitalisent sur les trop nombreuses balles perdues villleurbannaises et tentent de s'installer en tête, notamment derrière un Mike James qui se réveille brusquement, mais l'ASVEL refuse de mourir, et insiste dans la peinture avec Joffrey Lauvergne

Et Paris Lee ramène les siens à proximité et fait rugir l'Astroballe, mais l'ASVEL est encore un peu courte. Les tauliers manégasques font du dégât, notamment Mike James, qui rentre un trois points monumental à 70 secondes du terme. L'ASVEL est KO debout, et s'incline finallement assez logiquement 79-87. Une victoire qui rassure la Roca et inquiète les locaux, à quelques jours de l'Euroligue.

 

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