Bien que finalistes en titre, les Mets s'apprêtent à vivre une longue saison
Bien sûr, la saison passée des Mets de Boulogne-Levallois a été exceptionnelle en grande partie grâce à lui. Mais Victor Wembanyama n'était pas censé être à ce point l'arbre qui cache la fôret. L'année du prodige tricolore a été exceptionnelle, mais la page doit être tournée de toute urgence dans les Hauts-de-Seine.
Car l'été a été très agité - nous y reviendrons - mais commencer la saison par une défaite à domicile contre un club promu, on peut difficilement faire pire. Et avant de se déplacer chez la JL Bourg, demi-finaliste en titre, si tirer la sonnette d'alarme peut paraître prématuré, la vigilance devra être au maximum.
Pour une première raison simple : l'équipe finaliste n'existe plus. Hormis Lahaou Konaté, il ne reste plus personne. Mais le principal problème, c'est que Wembanyama ou pas, l'équipe se voulait résolument tournée vers les jeunes espoirs français. Et le recrutement est allé dans le sens contraire.
Pour une deuxième raison simple : le flou a régné autour des Mets tou l'été, à tel point que leur engagement en Betclic Élite n'a été confirmé que mi-juillet. Et avec la fuite - programmée - de son coach et de ses principaux talents (Wembanyama, Coulibaly, Besson...), fatalement, le budget en a pris un coup.
Du coup, pas de recrue phare, mais la construction d'une équipe qui jouera clairement le maintien. Certes, on note l'arrivée d'Axel Toupane, soit un joueur champion NBA (dans un rôle mineur) avec les Bucks en 2021, mais à 31 ans, il vient dans un rôle d'encadrant, de mentor pour la nouvelle génération. Sauf que la saison est particulière.
En effet, il y aura trois descentes en fin de saison en Betclic Élite. Une de plus donc, et un danger supérieur pour les Mets. Parce que une équipe renouvelée à 90% met forcément plus de temps à s'harmoniser, et le temps que cela arrive, il pourrait y avoir plusieurs défaites dans la musette. Celle en ouverture à la maison contre Saint-Quentin, alors que les Mets ont mené pendant une grande partie de la rencontre avant de craquer dans le money time, en est la parfaite illustration.
Et le déplacement à Bourg, chez une équipe bien en place, en constante ascension et renforcée par l'arrivée de Zaccharie Risacher n'est pas pour plaire aux Altoséquanais. Une deuxième défaite se profile, et il faudra rapidement y mettre un terme. Parce que descendre en Pro B un an après une finale, ce serait l'un des plus grand glow down du basket français. Aux Mets de lancer la machine.