Les Mets de Wembanyama deuxièmes, Strasbourg miraculé
Sous les yeux de l'acteur Omar Sy et de Kylian Mbappé, Wembanyama a réussi la mission assignée avant de regarder la loterie de la draft de NBA qui, dans la nuit, désignera sa très probable future franchise dans le championnat nord-américain.
Les Mets 92 sont assurés de l'avantage du terrain jusqu'en demi-finales après avoir résisté à l'ASVEL, dont la victoire à Bourg-en-Bresse n'a servi à rien (85-82).
Wembanyama y a apporté son écot, malgré un match en clair-obscur, où il a été handicapé par trois fautes dès le milieu du deuxième quart-temps, ce qui a obligé son entraîneur Vincent Collet à le sortir.
Le prodige du basket français (19 ans, 2,21 m) est revenu sur le parquet en fin de troisième quart-temps, alors que les Mets ne menaient que de deux unités (65-63), pour inscrire jusqu'à la sirène 14 points (sur un total de 22), effectuer un contre et prendre trois rebonds essentiels.
Comme un symbole, c'est lui qui a conclu la marque sur un dunk après lequel il a affiché un grand sourire.
"Wembanyama était un peu ailleurs, certainement du côté de la loterie" a estimé Collet, "impressionné qu'il réagisse" en deuxième période.
Mbappé s'est lui dit au micro de beIN Sports "impatient de le voir en NBA" et trouverait "pas mal" de le voir atterrir aux Spurs comme Tony Parker "même s'il faut qu'il écrive sa propre histoire".
Gravelines s'effondre
Les Mets, qui affronteront Cholet (7e) en quarts de finale à partir de dimanche, ont fait le bonheur de Strasbourg : les Alsaciens, auteurs d'un début de saison catastrophique et qui ont changé d'entraîneur (Luca Banchi a remplacé Lassi Tuovi), avaient besoin pour se qualifier de l'emporter tout en comptant sur un revers de Paris et de Gravelines-Dunkerque.
Les trois conditions ont été réunies puisque le BCM s'est pris les pieds dans le tapis à domicile contre Nancy, qui n'avait pourtant plus rien à jouer (88-93 a.p.).
La SIG, qui termine avec une victoire de plus que Paris et Gravelines-Dunkerque, affrontera en quarts de finale Monaco qui, assuré depuis des semaines de terminer en tête, a envoyé à Blois (76-102) une équipe composée de seulement deux professionnels à trois jours du Final Four d'Euroligue à Kaunas.
Monaco affronterait en demi-finales Dijon ou Bourg-en-Bresse, alors que le vainqueur de Mets-Cholet sera opposé à l'ASVEL ou au Mans.
Pour les Villeurbannais, qui n'auraient pas l'avantage du terrain en cas de retrouvailles avec Boulogne-Levallois, le retrait d'une victoire infligée en appel par la Fédération, qu'ils ont actée mardi après la conciliation du CNOSF, pèse lourd dans le bilan final.
A égalité avec les Mets 92, ils les auraient devancés à la différence particulière et donc reçu lors d'un éventuel match d'appui en demies.
"Il y a un favori énorme, ce que Monaco a montré (pour aller au) Final Four démontre que c’est la meilleure équipe qu’on ait en France, depuis peut-être 20 ans. Mais parfois ce n’est pas la meilleure équipe qui gagne", a déclaré Collet au sujet des play-offs.