Début de soir des finales de la Betclic Élite, avec l'affiche attendue cette saison. L'AS Monaco, récente troisième de l'Euroligue, arrivait avec la pancarte de favorite, du fait de sa saison et de son effectif XXL. Mais les Mets 92, portés par un certain Victor Wembanyama, venaient de sortir l'ASVEL, triple championne en titre, et ne comptait pas s'arrêter là.
Dans une salle Gaton-Médecin copieusement garnie, les hostilités débutent sans round d'observation. Sauf que l'adresse n'est pas au rendez-vous. Très attendu, Mike James se met en évidence d'emblée, mais à la distribution (5 passes dans le 1er quart), permettant à son équipe de briller de par son jeu collectif et donc de créer un premier écart.
Monaco déroule, et l'écart atteint les 10 points. Wembanyama est bien contrôlé, et les Mets sont en manque de solutions. L'écart grimpe à +18, et les ajustements de Vincent Collet n'y font rien. Les visiteurs sombrent totalement, alors que pour la Roca, absolument TOUT rentre. De près, de loin, au buzzer par Mike James, à la pause, c'est une mise à mort (52-21 !).
Fatalement, au retour des vestiaires, l'ambiance est retombée. On voit mal comment les Mets pourraient ne serait-ce qu'y croire. Qui plus est, Monaco fait le nécessaire pour tuer dans l'oeuf toute pseudo-tentative de réveil. Vincent Collet a de toute façon compris, benchant rapidement Victor Wembanyama. Monaco, de son côté, continue de ravir son public à coup de trois points et de pénétrations ravageuses.
Néanmoins, le technicien remet son cinq dans le dernier quart, en vue de préparer le match 2. Ce qui a pour conséquence de réduire quelque peu l'écart, mais la fin du match ressemble à un véritable practice. Tout le monde répète ses gammes, ça prend des shoots compliqués, pour passer le temps jusqu'à la fin du match.
Monaco s'impose 87-64 et prend les commandes de cette finale. Certes, il reste encore deux matchs à gagner, mais avec une telle implication, il faudra que les Mets réussissent autre chose pour avoir une chance. Premiers éléments de réponde lundi, même endroit, même heure.
