Monaco s'impose chez les Mets, et rafle le premier titre de champion de France de son histoire
Après une démonstration au match 1, Monaco avait eu plus de mal pour la deuxième manche. Mais l'essentiel était là, et la Roca Team pouvait aller chercher son premier titre de champion de France dès ce soir. Dans un match délocalisé à Roland-Garros pour l'occasion, les Mets de Boulogne-Levallois n'avaient d'autre choix que la victoire pour ne pas voir leur saison se terminer ce soir.
Et clairement, les Mets ne voulaient pas partir en vacances. Toout le monde met la mains à la pâte pour coller d'entrée un 9-0 à des Monégasques dépassés. Le temps mort est obligatoire, et très vite, Jordan Loyd, le baromètre de la Roca, sonne l'heure de la contre-attaque.
Mais TaShawn Thomas est très inspiré, et l'écart franchit rapidement les 10 points, avant que les Monégasques ne le ramènent à 9 en fin de premier quart. Le début d'un vrai esprit de révolte de la part de la Roca, mais la défense est bien trop laxiste et empêche de recoller. Un trois points lointain de Victor Wembanyama redonne alors 10 points d'avance aux Mets.
On ne reconnaît pas vraiment l'équipe de Monaco troisième de l'Euroligue. Seuls Loyd et Donatas Motiejunas surnagent en attaque, Mike James est hors du coup, et la défense est absente. Malgré tout, cette équipe a suffisament d'atouts pour ne pas sombrer totalement, mais sont toujours à 9 longueurs à la pause (53-44), avec 30 points du duo Thomas - Wembanyama pour les Mets.
Il n'y a pas de changement majeur dans la physionomie au retour des vestiaires. Les Mets s'efforcent de maintenir l'écart aux alentours de la dizaine, mais un bon passage de Devante Jones rapproche enfin la Roca. L'attaque des locaux se délite un peu, Wembanyama est mieux contrôlé, et on voit enfin la défense étouffante qui a emmené Monaco au Final Four européen.
Une défense qui encaissera moins de 20 points en un quart pour la première fois du match, mais il en manque encore sept à 10 minutes de la fin. La Roca se rapproche à 3, et le match devient lentement irrespirable. Jarod Blossomgame sort alors de sa boîte pour Monaco, et à 3.30 de la fin, les visiteurs passent devant pour la première fois sur un gros and one d'Élie Okobo.
Alors que les deux équipes sont à égalité, Jordan Loyd envoie un trois points monstrueux pour mettre la Roca devant à 90 secondes du terme. Meilleur Monégasque du match, il remet ça quelques secondes plus tard et enterre pour de bon les espoirs des Mets. Sans surprise aucune, il sera élu MVP des Finales.
Monaco s'impose 85-92 et se voit donc sacré champion de France pour la première fois de sa jeune histoire. Une conclusion logique pour la meilleure équipe de l'Hexagone, sans discussion. Wembanyama ne raflera pas donc le titre avant son départ vers les États-Unis, mais les Mets peuvent quand même se réjouir de leur excellente saison.
