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L'EuroBasket a encore échappé aux Bleues, sur fond de tensions permanentes

Jean-Aimé Toupane risque d'être sous le feu des critiques.
Jean-Aimé Toupane risque d'être sous le feu des critiques.AFP
Après cinq échecs d'affilée en finale, c'est cette fois en demi-finales que les Bleues se sont arrêtées lors de l'édition 2023. Certes, elles ont sauvé la face en allant chercher le bronze, mais cette équipe était bardée de problèmes sur le terrain et en dehors, et n'a pas proposé son meilleur visage.

"Je compte sur toutes les filles qui veulent venir en équipe nationale, mais on vient en équipe nationale sous les conditions de l'équipe nationale, pas avec ses conditions". Le missile de Jean-Aimé Toupane, adressé en priorité à Marine Johannès, est venu égayer une interview d'après match pour la 3e place sans aucun relief. Comme le jeu de l'équipe de France

Hormis le match contre le Monténégro, on aura vu des Bleues poussives, peu sûres de leur basket, et clairement pas au niveau attendu. Sans Johannès ni Gabby Williams (blessée), les Françaises ont eu du mal à se réinventer et sont clairement en transition sous l'égide de leur nouveau patron. Mais les JO arrivent, et il va falloir trouver des solutions.

Car les Bleues ont perdu dès qu'elles ont affronté un adversaire un peu solide, en l'occurence, la Belgique, future championne d'Europe. Le jeu proposé est tout sauf alléchant, la réussite au tir bien piètre, la défense sur courant alternatif, il y a beaucoup de choses à revoir. Mais on ne sent pas une grande énergie déborder du sélectionneur.

Cependant, ce qui inquiète le plus, c'est l'ambiance. Car avant ce discours du coach, Sandrine Gruda, glorieuse ancienne forte de 8 EuroBasket, s'était elle aussi fendue d'un scud : "On peut tous faire mieux, sélectionneur y compris". 

Pourtant, toujours au micro de BeIn Sports, le président de la FFBB Jean-Pierre Siutat, déclarait à la mi-temps que "le groupe vit très bien" et qu'il "n'avait sanctionné aucune joueuse". Vous avez dit déni ?

Clairement, l'ambiance n'est pas au beau fixe dans l'équipe de France. L'affaire Johannès a empoisonné la compétition avant même son début. Il ne s'agit pas ici de dire qui a tort ou raison, mais le fait est que des tauliers du basket tricolore - Tony Parker et Nicolas Batum en tête - s'en sont mêlés, que l'affaire a été répendue sur la place publique et qu'absolument personne n'en a profité.

Le problème est que cet Euro devait servir de tremplin, puisqu'il s'agissait de la dernière compétition internationale  avant les Jeux Olympiques. Et puisque la France est pays organisateur et 3e de la dernière édition, c'est à minima le même résultat qui est attendu. À fortiori, hormis la confirmation belge, Espagne et Serbie semblent en recul, et l'occasion était belle 1- de gagner enfin l'Euro 2- de réaffirmer une place haute dans la hiérarchie.

Les Bleues vont rentrer en France avec du bronze et des regrets. Dans 13 mois, le challenge sera autrement plus difficile. En l'état, cette équipe ne peut pas postuler à une médaille olympique. Avant de parler du plan de jeu, il va falloir mettre de l'ordre, car faire les gros titres, c'est bien, mais c'est toujours mieux avec des résultats qu'avec des déclarations. 

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