La désillusion vécue la veille contre la Belgique allait-elle laisser des traces pour l'équipe de France ? Les Bleues étaient logiquement favorites de ce match pour la troisième place face à la Hongrie. Mais le contexte n'était pas favorable, et leurs rivales visaient un premier podium depuis 1991. De quoi apporter un supplément d'âme.
Mais l'espoir va totalement disparaître dans un premier quart d'heure dévastateur. Les Hongroises mènent 7-3, avant d'encaisser un 25-1 apocalyptique qui scelle d'emblée le sort du match. Un feu d'artifice, notamment grâce à une Migna Touré incandescente longue distance, et à une excellente - comme souvent - Alexia Chartereau.
À la pause, la cause était déjà entendue (49-30). Sauf que... sauf que les Bleues restent aux vestiaires, et les Hongroises voient une ouverture, débutant par un 12-4 qui fait douter les Françaises. On sent moins d'impact, mais l'écart ne repasse pas à un chiffre, et les Bleues semblent avoir une marge suffisante à dix minutes du terme (61-49).
Heureusement, il n'y aura plus d'alerte. Les Bleues vont reprendre leur marche en avant et définitivement éteindre les espoirs hongrois. Le retour d'Iliana Rupert aux affaires et l'adresse de Migna Touré (20 pts) permet aux Françaises de finir le job, malgré un ultime baroud d'honneur adverse, et de s'imposer 82-68. Ce sera donc du bronze, mais cette troisième place n'effacera sans doute pas la déception de leur absence en finale.
