Les Bleues connaissaient déjà la bonne nouvelle avant d'entamer leur dernier match de poule. La qualification directe en quarts de finale était validée, et il restait donc cette rencontre face à la Slovénie, pays organisateur mais déjà éliminé, pour parfaire leur basket et monter en température.
Mission semblant accomplie après un bon début de match où elles vont mener 9-2, avant d'encaisser un 10-0 un peu sorti de nulle part. De quoi réveiller les Bleues qui serrent donc la vis en défense, mais l'adresse est toujours aussi incertaine, et spécialement longue distance (1/6 dans le premier quart), ce qui leur vaut de ne mener que d'un point après 10 minutes.
Puisque le match est sans enjeu, il manque logiquement de rythme. Hormis Sandrine Gruda, pas grand monde ne rentre ses shoots. La Slovénie en profite pour s'installer en tête, sans toutefois créer d'écart rédhibitoire. Pire encore, Iliana Rupert sort touche à l'épaule, mais les Bleues ne renoncent pas et ne sont menées que de trois points à la pause (36-39).
Mais la nouvelle du départ à l'hôpital d'Iliana Rupert tétanise les Bleues et galvanise les locales, qui entament par un 8-2 au retour des vestiaires. Elles limitent la casse, mais ratent trop de tirs faciles et insistent parfois de manière désolante à trois points. Néanmoins, un bon passage de la capitaine Sarah Michel les remet dans le match, et elles mènent à dix minutes du terme (54-51).
Avec expérience et maîtrise, les Bleues placent un coup d'accélérateur pour mettre fin au suspense. Malgré la volonté des Slovènes de pourrir le match, elles vont mener leur mission à bien et s'imposer 73-68. Trois victoires en trois matchs, sur le papier, tout va bien, mais il faudra sérieusement hausser le ton en défense comme en attaque pour avoir une vraie chance de victoire finale.
