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EuroCoupe femmes : l'ASVEL foudroie Galatasaray en finale aller et prend une belle option

Sébastien Gente
La première mi-temps de feu de Marine Johannès a mis l'ASVEL sur les rails.
La première mi-temps de feu de Marine Johannès a mis l'ASVEL sur les rails.FIBA
Il n'y a pas eu de match à l'Astroballe, tant les Villeurbannaises ont été éclatantes de supériorité. Portées par Marine Johannès et Gabby Williams, les locales ont pulvérisé les Turques de Galatasaray, et s'assurent une belle marge avant le retour en Turquie

C'était un moment d'histoire pour l'ASVEL ce soir. La première finale européenne de son existence. Match aller délocalisé à l'Astroballe, pour la réception de Galatasaray. Objectif, bien évidemment, gagner pour ne pas se retrouver aux abois au moment de se déplacer en Turquie mercredi prochain. Pas évident sur le papier contre un adversaire assez expérimenté, et vainqueur de cette EuroCoupe voilà cinq ans.

Incroyable Marine Johannès

Le début de match est placé sous le signe de l'attaque, les quatre premières possessions faisant mouche. Mais l'ASVEL semble bien en place, et notamment grâce à l'inévitable Marine Johannès, qui sanctionne parfaitement longue distance. Les Turques tentent de réagir grâce à la puissance de Teaira McCowan dans la raquette, sans un succès total. 

Ainsi, l'avance des locales vient atteindre les 10 points. On sent de la sérénité, logique avec les nombreuses joueuses d'expérience dans l'effectif. Mais la jeunesse s'invite aussi à la fête, notamment Juste Jocyte, qui impacte dès son entrée sur le parquet. Après 10 minutes, l'ASVEL est sur les rails (27-19).

Et les Lyonnaises ne freinent pas, bien au contraire. Un coup d'accélérateur en début de deuxième quart porte rapidement l'écart à +15 ! Sandrine Gruda pèse de toute son expérience pour couper l'accès à la raquette, et même si l'adresse au tir retombe logiquement, le matelas de sécurité reste conséquent. 

 Et notamment parce que les Villeurbannaises font déjouer leurs rivales. Combiné à une Johannès en feu, ça fait mal pour Galatasaray. La meneuse internationale est incroyable longue distance, elle claque 18 points dans cette première mi-temps et maintient la tête des Turques sous l'eau. À la pause, on n'en croit tout simplement pas nos yeux (50-28).

Une démonstration

Et l'ASVEL redémarre de la même façon, en faisant pleuvoir les trois points sur Galatasaray. La défense relâche quelque peu ses efforts, ce qui empêche de creuser encore plus l'écart. Ce qui ne change pas grand chose à la physionomie de la rencontre, Gabby Williams enfilant à son tour les perles. 

Globalement, en attaque, c'est une performance royale. La circulation de balle est presque parfaite, et les leaders sont au rendez-vous. Galatasaray sombre totalement, perd des ballons à la chaîne, et n'a aucune solution devant tant de niveau. À 10 minutes de la fin, c'est une démonstration (72-40).

Parce que tout rentre. Toutes les joueuses apportent leur écot, et rivalisent de performance offensivement comme défensivement, à l'image d'Héléna Ciak. C'est en trop pour les Turques, qui multiplient les fautes grossières inutiles et démissionnent pratiquement. C'est fabuleux ce que propose l'ASVEL, qui garde une haute intensité et finit son travail de démolition pour enterrer vivant le Galatasaray.

L'ASVEL s'impose 95-56. Si le résultat est celui espéré, l'écart est incroyable. Et au vu du niveau affiché ce soir, on ne voit aucune raison de penser que cela ne suffira pas pour le match retour mercredi prochain. Si elles gardent leur sérieux, les Villeurbannaises seront en mesure de remporter le premier trophée européen de leur histoire. 

France gouvernement

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