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Dans le creux de la vague, l'Olympiakos est-il "prenable" pour l'ASVEL ?

Sébastien Gente
Nikola Milutinov et l'Olympiakos ont du pain sur la planche.
Nikola Milutinov et l'Olympiakos ont du pain sur la planche. Profimedia
L'ASVEL cherche toujours une première victoire dans sa nouvelle salle en Euroligue, mais le calendrier est corsé. Néanmoins, la réception du finaliste sortant, l'Olympiakos, pourrait représenter une belle opportunité au vu de la forme des Grecs.

Sur le papier, il n'y a pas photo. L'Olympiakos est passé à quelques secondes du titre en Euroligue la saison passée, cédant en toute fin de partie contre le Real. Candidat légitime à un retour au Final Four, le club grec n'a clairement pas peur d'un déplacement dans la nouvelle LDLC Arena pour défier l'ASVEL, en perdition. Sauf que...

Sauf que le club grec traverse un moment compliqué de sa saison, principalement en Euroligue. L'Olympiakos a tout simplement perdu quatre de ses cinq derniers matchs dans cette compétition, cédant notamment deux fois dans son arène. Une série entamée lors de sa défaite sur le parquet de Monaco, pas inquiétante à ce moment là, mais qui avait laissé entrevoir quelques failles. 

Depuis, impossible de relancer la machine. Certes, les Grecs ont bien dominé le Bayern, mais ce n'est pas à proprement parler un client pour le Top 4. Le Real Madrid, et plus surprenant, Valence, sont venus s'imposer au Pirée, ces derniers limitant l'Olympiakos à 56 points vendredi dernier ! Le problème, ce que ce n'est pas un cas isolé.

Les Grecs sont restés sous la ligne des 60 points contre Milan plus tôt dans la saison, mais aussi lors du fameux grand duel avec le Panathinaïkos en Championnat. Voilà qui fait franchement désordre, mais qui est finalement logique quand on se rappelle que l'Olympiakos a perdu cet été. Deux départs majeurs que visiblement, il est impossible de remplacer. 

Sasha Vezenkov est parti tenter sa chance en NBA, et cherche à faire son trou aux Sacramento Kings. On parle tout simplement du MVP de la dernière édition de l'Euroligue, en plus d'en avoir été le meilleur marqueur, le meilleur à l'évaluation, et en toute logique membre du meilleur cinq de la saison. Les dirigeants savaient qu'il serait impossible de le retenir. Ce qu'il n'avaient pas prévu, c'est un autre départ. 

Kostas Sloukas, pour son troisième passage en Rouge et Blanc, a mis les voiles de façon inattendue. Et pas n'importe où, chez le rival honni, le Panathinaïkos ! Le playmaking de "Slouky Luke" manque cruellement à l'Olympiakos, qui a cependant recruté pour compenser. Mais hormis peut-être Nikola Milutinov, personne ne donne satisfaction. Et le résultat est que le club grec possède actuellement un bilan négatif (7v / 8d) !

Une chance pour l'ASVEL ? Oui, car autant le match de la semaine prochaine contre le Real promet une soirée difficile, autant celui-ci offre peut-être une opportunité de rebond inattendue. C'est osé de dire ça après la défaite décevante - une de plus - du côté de Milan mercredi, mais pour baptiser enfin sa nouvelle salle, le club rhôdanien a besoin d'un succès de prestige. 

Pourquoi pas ce soir ? La saison passée, l'ASVEL avait fait tomber l'Olympiakos à la maison, une de ses rares victoires marquantes de l'exercice 2022/2023. Un succès homérique raflé au bout du bout sur un shoot d'Amine Noua, parti depuis. Mais peut-être une des dernières fois que les Lyonnais ont fait vibrer leur public sur la scène européenne en y ajoutant la victoire. 

Mais surtout, on avait vu la version de l'ASVEL que l'on veut voir, appliquée, combative durant tout le match, pas menée de 20 points à la pause. La saison d'Euroligue ne débouchera sur rien, c'est une évidence actée par tout le club. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle ne peut pas servir à préparer la suite. 

La suite, c'est une licence permanente en Euroligue qu'il convient de justifier. Il manque sans doute des joueurs pour étoffer l'effectif, et on n'attire pas les mouches avec du vinaigre. Une première victoire à domicile depuis près d'un an, puis une autre, une série lancée, et il sera plus aisé d'aller chercher des free agents. 

Mais une chose à la fois. Par séquences, l'ASVEL a prouvé qu'elle pouvait produire un basket intéressant, et l'enjeu est de le faire durant tout le match. Gianmarco Pozzecco a pu poser sa patte sur cette équipe, il doit maintenant passer à l'étape suivante : la faire gagner. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, et une victoire ce soir permettrait d'exorciser une année en enfer et de préparer l'avenir. Au joueurs de montrer leur orgueil. 

France gouvernement

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