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En double prolongation, l'ASVEL laisse filer la victoire pour sa première dans sa nouvelle salle

Sébastien Gente
Mike Scott a tout tenté, mais l'ASVEL a chuté.
Mike Scott a tout tenté, mais l'ASVEL a chuté.Profimedia
L'inauguration de la LDLC Arena ne s'est pas passée comme prévu pour l'ASVEL, qui a eu le match en main mais qui a fini par craquer en double prolongation face au Bayern Munich, au terme d'un match véritablement dantesque. Dommage, car la victoire était largement atteignable, mais prometteur pour la suite de la saison.

C'était un tournant pour l'ASVEL ce soir. Le premier match d'Euroligue dans sa nouvelle salle, la LDLC Arena. L'occasion de tourner une page et d'enfin lancer sa saison européenne. Le Bayern Munich était un adversaire abordable pour offrir au public une victoire, et confirmer les progrès entrevus récemment, même sans Nando De Colo

Après un retard allumage pour des raisons visiblement infrastructurelles, c'est à Thimothé Luwau-Cabarrot que revient l'honneur d'inscrire le premier panier dans ce nouvel écrin. Malgré tout, le match ne commence pas comme l'ASVEL l'espérait. Même en difficulté cette saison, le Bayern reste bardé de joueurs d'expérience, dont Leandro Bolmaro qui fait mal d'entrée de jeu. 

Après un quart temps, il n'est donc pas surprenant de voir la formation allemande virer en tête (22-18). Mais le réveil ne tarde pas à sonner, et Joffrey Lauvergne enclenche la seconde pour ramener l'ASVEL à hauteur, puis la faire passer devant. Ce n'est toutefois pas assez pour décramponner le Bayern, malgré un match peu engageant d'un certain Sylvain Francisco côté bavarois. 

Edwin Jackson passe alors à l'action, rayonnant en mid range, et l'ASVEL présente un visage assez séduisant, mais cela ne dure pas, car l'attaque manque de créativité. C'est un peu chacun son tour, cependant, cela marche pour Mike Scott, qui fait gonfler son compteur.  Mais pas nécessairement celui de son équipe, qui rentre certes en tête aux vestiaires, mais sans avoir creusé l'écart (40-37). 

Insuffisant donc, alors l'ASVEL place un coup d'accélérateur dès le début de troisième quart. Un petit matelas oscillant entre quatre et neuf points se crée alors, mais ce n'est pas encore assez. Le vétéran Serge Ibaka tient la baraque pour le Bayern, et réduit à lui seul l'écart, qui repart à la hausse sous l'impulsion de "TLC" et de Paris Lee, impactants des deux côtés du terrain. 

À dix minutes du terme, les locaux ont clairement la main sur le match (60-51). L'ASVEL cherche à tuer le match, provoquant rapidement des fautes adverses, mais Andreas Obst entre alors en scène à trois points, et relance le suspense. Le match se transforme alors en concours de shoots longue distance, la discipline préférée de Mike Scott, mais c'est Nick Weiler-Babb qui remet le Bayern devant à 3:30 du terme. 

Le match est en train d'échapper aux Lyonnais, car les Bavarois collent tout simplement un 11-0 aux locaux, avant que Lauvergne n'arrête la saignée. La fin de match est sous tension, mais après un raté d'Ibaka, David Lighty plante un trois points ravageur à moins de 30 secondes du terme. Mais une faute inutile permet au Bayern de revenir à hauteur, et d'aller chercher une prolongation incertaine malgré la blessure d'Obst (74-74). 

Un overtime qui laissera un goût d'inachevé à l'ASVEL. Alors que Mike Scott plante la première banderille, le Bayern réplique par l'intermédiaire de Niels Giffey. Les Lyonnais se voient alors plombés par un piètre 2/6 de Joffrey Lauvergne sur la ligne des lancers, mais Paris Lee relance le suspense avec un trois points puis une interception salvatrice, qui permettent à TLC de remettre l'ASVEL devant aux lancers. 

Le Bayern semble alors perdre ses moyens, et perd un ballon crucial pour n'avoir su exécuter son système, ce qui permet à Lauvergne de se rattraper en contre-attaque. Le match semble gagné, mais Nick Weiler-Babb refroidit l'arène d'un trois points monstrueux, et arrache une deuxième prolongation, bien qu'ayant perdu Bolmaro sur blessure (88-88). 

Puis c'est Ibaka qui quitte le parquet, terrassé par les fautes. Le Bayern commence alors à déjouer, mais sa mainmise au rebond lui permet de rester en vie. Car en face, Thimothé Luwau-Cabarrot a pris les choses en main, inscrivant sept points d'affilée. Au bord du KO, les Bavarois voient Sylvain Francisco sortir de sa boîte et inscrire le trois points de l'égalisation à une minute du terme. 

C'est de nouveau Paris Lee qui porte l'estocade derrière l'arc, du moins le croit-on, car Francisco lui répond du tac-au tac. Le match est incroyable, la balle de victoire est entre les mains de Lauvergne, mais trop généreux, il commet l'irréparable - un passage en force - qui envoie Niels Giffey, pourtant tremblant, plier le match. L'ASVEL s'incline finalement 100-101 au bout du suspense, et manque une superbe occasion de lancer sa saison. Néanmoins, les Lyonnais ont offert du grand spectacle pour l'inauguration de leur nouvelle arène, de bon augure pour l'avenir. 

France gouvernement

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