Euroligue : le Real Madrid sous tension maximale à Belgrade
Le voyage dans la Stark Arena et ses plus de 18.000 spectateurs chauffés à blanc est d'ordinaire intimidant. Il s'annonce inquiétant pour le club merengue, cinq jours après la bagarre générale entre joueurs en Espagne et le deuxième revers des Madrilènes, finalistes sortants mais à une défaite de la sortie.
D'autant qu'ils ne pourront compter sur leur international français Guerschon Yabusele, suspendu cinq matches après son plaquage-étranglement exécuté sur l'Australien du Partizan Dante Exum qui a quitté le parquet à cloche-pied et avant d'être filmé béquilles en main à Belgrade.
Côté serbe, après le coach Zeljko Obradovic assurant qu'il allait s'"employer à calmer tout le monde", le directeur de la Stark Arena Goran Grbovic a lui aussi appelé à la tranquillité.
"S'il y a un incident, qu'un objet vole et que par malheur quelqu'un est blessé à la suite de cela, toutes les tribunes seront vidées en 45 minutes, et le quatrième match se jouera sans public. Alors, soyez intelligents. Soutenez le Partizan, votre club", a exhorté l'ancien joueur du club dans une interview au média serbe Mozzart Sport. Reste à observer si les sanctions prononcées par l'Euroligue auront apaisé les tensions.
Pour rappel, la rencontre précédente, finalement revenue au Partizan (95-80) jeudi, a été amputée de sa dernière minute quarante, après l'exclusion de 21 joueurs selon le site officiel de l'Euroligue. En plus de Yabusele, seul l'Argentin Gabriel Deck a écopé d'une suspension (un match) côté Real. Le vétéran espagnol Sergio Llull, qui a lancé les hostilités avec une cravate sur le meneur américain Kevin Punter, a, par exemple, évité toute sanction.
Tandis que ce dernier a récolté une punition de deux matches et son coéquipier français Mathias Lessort, d'un match. Dante Exum a en revanche bien participé à l'entraînement de veille de match ce lundi.
Dans les autres quarts de finale, Barcelone peut conclure mercredi (19h00) sa série à Kaunas, après ses deux succès face au club lituanien en Catalogne (2-0) pour décrocher son ticket pour le Final Four, justement à Kaunas (19-21 mai). Alors que l'Olympiakos doit l'emporter à Istanbul pour récupérer l'avantage du terrain contre Fenerbahçe (1-1). Comme Monaco sur le parquet du Maccabi Tel-Aviv (1-1).