L'ASVEL a redressé la tête, mais s'incline quand même contre Bologne en Euroligue
17 défaites d'affilée. Tel était la série actuelle de l'ASVEL avant le match de ce soir. Mais il s'agissait de la première rencontre sous la houlette de Gianmarco Pozzecco, arrivé en début de semaine pour tenter de relancer la mécanique lyonnaise. Clin d'oeil du destin, cette première affiche avait lieu contre un club italien, la Virtus Bologne.
Premier impact, l'ASVEL avait l'air focus en début de partie, utilisant la taille de Youssoupha Fall près du cercle. Sauf qu'en face, c'est un Tricolore, Isaïa Cordinier, qui prend d'entrée les choses en main, inscrivant 9 des 13 premiers points de son équipe. Néanmoins, les Lyonnais sont dans leur match, présents en défense avec une meilleure sélection de shoots.
Malgré tout, ils sont quelque peu bousculés au rebond, et sont logiquement derrière après 10 minutes (18-21). Mais un malade ne se rétablit pas aussi facilement, il faut travailler. Nando De Colo amène de l'impact, et permet à l'ASVEL d'égaliser, puis c'est Frank Jackson qui fait rugir l'Astroballe avec cinq points d'affilée.
Marco Belinelli entre alors en action pour maintenir la Virtus dans le match. Des shoots monstrueux, comme toujours, et les visiteurs reviennent aux affaires. Heureusement, Fall assure près du cercle, et sur un dernier coup de vice de Paris Lee, l'ASVEL rentre en tête aux vestiaires (42-39) en ayant montré un visage intéressant.
Le début de troisième quart est assez enlevé, mais plutôt en faveur des Italiens, toujours avec un Belinelli efficace. Paris Lee prend alors les choses en main, des deux côtés du terrain, mais l'ASVEL semble perdre Youssoupha Fall sur blessure. Le niveau baisse alors subitement, mais De Colo se charge de rallumer la machine en pénétration puis longue distance.
Les Italiens déploient alors un jeu collectif léché, ce qui leur permet de mener en fin de troisième quart (63-65). Puis Isaïa Cordinier envoie une action à quatre points, mais Mike Scott monte enfin en régime au shoot, et Fall revient pour dynamiser l'attaque. La tension monte alors d'un cran, l'enjeu étant énorme pour les locaux, qui sont toujours dans le coup à 5 minutes du terme.
Reste le plus dur : finir le travail. Jordan Mickey prend feu à trois points pour la Virtus, et l'ASVEL commence à être en panne d'idées offensives. Au contraire des Italiens, qui insistent avec réussite en pénétration, et sont à +4 à 90 secondes du terme. Le moment choisi par Mike Scott pour rentrer un gros shoot, mais Cordinier vient mettre le couvercle avec classe. L'ASVEL ne s'en relèvera pas, et s'incline finalement 84-87. Malgré tout, le visage montré était bien meilleur, et nul doute que le renouveau de l'équipe ne fait que commencer.