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L'ASVEL n'enchaîne pas en Euroligue, et s'incline sur son parquet face à Baskonia

Sébastien Gente
L'ASVEL a manqué de maîtrise en fin de match.
L'ASVEL a manqué de maîtrise en fin de match. Profimedia
Porté par un Markus Howard exceptionnel, Baskonia vient s'imposer logiquement à l'Astroballe. Dommage pour l'ASVEL, qui ne bonifie pas son succès de mercredi à Berlin.

L'ASVEL jouait ce soir pour la dernière fois dans l'Astroballe avant de déménager la semaine prochaine dans sa nouvelle salle. Ragaillardi par son succès à Berlin mercredi, le club lyonnais cherchait à enchaîner ce soir une deuxième victoire d'affilée en Euroligue pour la première fois depuis une éternité. Mais il fallait se débarrasser d'une accrocheuse équipe de Baskonia pour y parvenir. 

Problème supplémentaire, Nando De Colo était forfait pour ce match, mais c'est Joffrey Lauvergne qui a pris les choses en main en début de partie. Le match commence bien pour l'ASVEL, qui est dans son match, et fait la course en tête, notamment parce Mike Scott trouve tout de suite de l'adresse longue distance. Ça déroule, et l'écart franchit rapidement les dix points. 

Dix points, c'est la marge de l'ASVEL à la fin d'un premier quart comme on aimerait en voir plus souvent avec cette équipe (30-20). Mais les locaux ne s'arrêtent pas là, Mike Scott est inarrêtable, et Baskonia est démuni. Les Lyonnais s'échinent à maintenir un écart à deux chiffres, mais comme contre Alba Berlin voilà deux jours, ils échouent platement à maintenir leur niveau. 

En face, Markus Howard chauffe clairement, Chima Moneke fait le job en sortie de banc, et Baskonia revient à cinq unités. Gianmarco Pozzecco tente alors de secouer son équipe, et la réaction est positive. L'ASVEL termine bien sa première période, toujours derrière un Lauvergne conquérant, et mène à la pause (49-42), même si clairement, rien n'est assuré. 

Car les Basques n'ont pas renoncé et surtout pas Howard, qui rentre deux bombes longue distance d'entrée de troisième quart. La réussite au tir remonte des deux côtés, mais c'est bien Baskonia qui règne sur le parquet et revient à deux points. C'est le quart temps de William Howard, impérial au shoot, royal en pénétration. Pire encore, Moneke est aussi en réussite, et l'ASVEL résiste on ne sait comment. 

Pozzecco est alors exclu sur un traditionnel excès d'enthousiasme, et en fin de troisième quart, les locaux ont craqué (65-73). Mais ils renaissent alors de leurs cendres, rentrent à nouveau leurs shoots, et relancent le match, qui se tend alors. Les attaques manquent de fluidité, mais au courage, l'ASVEL revient à égalité à 5 minutes du terme sur un 2+1 signé Paris Lee

La tension est alors à son compte, car la victoire est possible. Baskonia a un point d'avance à deux minutes de la fin, mais Markus Howard aligne un 8e trois points sous forme de dagger, qui valide un match exceptionnel à 35 points. L'ASVEL est au bout du rouleau, manque de précision près du cercle, et s'incline finalement 81-88. Dommage pour les locaux, qui ont encore du chemin à faire avant de revenir dans le gratin de l'Euroligue. 

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