L'ASVEL n'est plus ridicule en Euroligue, mais s'incline encore contre le Panathinaïkos
On a vu certains progrès à l'ASVEL depuis l'arrivée de Gianmarco Pozzecco sur le banc. Une meilleure alchimie collective, beaucoup de joueurs relancés, quelques perspectives. Mais il manquait l'essentiel : la victoire. Nouvelle chance ce soir à domicile, contre une dangereuse équipe du Panathinaïkos, menée par un certain Mathias Lessort.
Et on voit un bon visage des Lyonnais en début de partie. Appliqués à exécuter, ils scorent rapidement, mais sont en difficulté en défense, contre une équipe aux nombreuses armes. Comme souvent, c'est Joffrey Lauvergne qui tient la baraque pour l'ASVEL, enfonçant la raquette adverse, et contribuant à garder le match serré, bien secondé par Paris Lee, qui était encore au Pana voilà quelques mois.
De plus, Youssoupha Fall apporte de l'impact, en évitant d'être en foul trouble trop tôt. Mais ce n'est même pas suffisant pour mener en fin de premier quart (21-24). Le Pana accélère alors, montant l'écart à dix points, puis au dessus, l'impact de Lessort se faisant sentir. L'ASVEL se bat, mais Kendrick Nunn, comme depuis son arrivée en Grèce, rentre ses shoots et laisse augurer d'une nouvelle soirée difficile.
C'est une démonstration, Kostas Sloukas se régale à varier le jeu, combinant à merveille avec Lessort. Malgré tout, les locaux ne désarment pas, et reviennent dans le match sur un bon passage de Thimothé Luwawu-Cabarrot. Mais quelques ballons chauds perdus limitent l'effet, et à la pause, l'ASVEL est bien derrière (36-45).
Les intentions lyonnaises sont bonnes, mais pas suivies de réels effets. Fall est rapidement mis hors jeu, l'ASVEL souffre dans la raquette, et le Pana se fait un plaisir d'attaquer le cercle. Pourtant, les Grecs ne sont pas dans leur meilleure période du match, mais finissent par retrouver leur réussite à trois points, sous l'impulsion de Sloukas.
Mais la résistance lyonnaise semble payer en fin de troisième quart, que l'ASVEL termine à quatre points (60-64). La fin de match s'annonce alors épique, l'intensité remonte brutalement, mais les locaux ne parviennent pas à totalement recoller, malgré le bon passage de John Egundu. Sans briller, les Grecs restent en tête, et semblent en mesure de repartir avec la victoire.
Car ils ont réponse à tout. Et quand Sloukas prend les choses en main, surtout à la passe (12 assists !), l'écart enfle, et définitivement, semble-t-il. L'ASVEL ne lâchera pas, tentera jusqu'au bout, mais malgré un ultime baroud d'honneur, s'incline finalement 81-89. Une nouvelle défaite que certains qualifieront "d'encourageante", mais qui retarde le redécollage de l'ASVEL sur le plan européen.