L'ASVEL n'y arrive toujours pas et s'incline logiquement à l'Anadolu Efes en Euroligue
Deux journées d'Euroligue cette semaine, l'occasion de voir enfin une victoire française ? L'ASVEL était la première à tenter sa chance, mais le défi était salé. Un double déplacement en Turquie, avec un premier arrêt ce soir chez l'Anadolu Efes, vainqueur en 2021 et 2022, et donc logiquement favori de la rencontre à domicile.
Mais les Turcs avaient eux aussi perdu leurs deux premiers matchs, et le début de match permettait de comprendre pourquoi. Il faut attendre près de deux minutes pour voir le premier panier de la partie signé Shane Larkin, mais une fois que l'Anadolu ouvre les vannes, c'est parti pour le show. Rapidement, TJ Parker prend temps mort parce que les siens sont menés 10-2, n'ayant toujours pas inscrit le moindre panier.
L'entrée de Nando De Colo réveille l'ASVEL, qui revient dans le match, et grâce à un bon passage de Paris Lee, colle au score après 10 minutes (24-24). Mais les locaux rappuient rapidement sur l'accélérateur, notamment parce que Will Clyburn trouve enfin la cible. De quoi créer de nouveau un écart en faveur de l'Anadolu, et l'on attend la réaction de l'ASVEL.
Une réacton positive, puisque les Lyonnais recollent, toujours dans la foulée du duo De Colo - Lauvergne. De quoi envisager le meilleur, mais c'est le pire qui manque d'arriver, puisqu'ils rentrent aux vestiaires menés (43-35), sauf que l'écart aurait pu être bien plus grand, et avec un piètre 2/10 à trois points, l'addition aurait pu être bien plus salée.
Seulement, le début de troisième quart n'est pas à la hauteur, notamment en défense, les pénétrations de Shane Larkin faisant extrêmement mal à l'ASVEL. En un clin d'oeil, les Lyonnais prennent l'eau et l'écart monte à +15 ! Les visiteurs sombrent corps et âmes, et un trois points de Derek Willis fait franchir les 20 points de retard. Et pourtant, on ne voit toujours pas l'ombre d'une réaction lyonnaise.
Mais un bon passage de Nando De Colo, meilleur marqueur du match, manque de redonner de l'espoir en fin de troisième quart, sauf qu'un trois points monstrueux d'un certain Rodrigue Beaubois maintient l'Anadolu largement en tête à dix minutes du terme (70-56). On voit alors mal comment l'ASVEL peut renverser la situation, d'autant que le festival Will Clayburn se poursuit.
Les Lyonnais ne parviendront pas à descendre sous la barre des dix points, hormis en toute fin de match sur un dernier run mené par De Colo, pour faire douter un minimum les Turcs. Au final, une défaite 89-84, une de plus. Sur la sellette, TJ Parker pourrait rendre son tablier, mais ce ne sera sans doute pas avant le match de jeudi soir, toujours à Istanbul, cette fois face au Fenerbahçe. Et on voit mal comment l'ASVEL pourrait le gagner.