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L'ASVEL retrouve la victoire en Euroleague, Monaco se fait une frayeur chez Baskonia

Sébastien Gente
Joffrey Lauvergne et l'ASVEL stoppent leur mauvaise série.
Joffrey Lauvergne et l'ASVEL stoppent leur mauvaise série.Cyril Lestage/DPPI / Shutterstock Editorial / Profimedia
Monaco, qui menait de plus de 20 points à la pause, a bien failli voir son match renversé avant de finir le travail. Pour l'ASVEL, la mauvaise passe est enfin terminée avec un succès étriqué sur l'Étoile Rouge.

ASVEL 77-74 Étoile Rouge

Après un début de saison encourageant, l'ASVEL était retombé dans ses travers des deux dernières saisons en Euroleague, enchaînant 5 défaites consécutives, la dernière particulièrement assassine pas plus tard que mardi à l'Olympiakos. La victoire était obligatoire ce soir, mais contre une équipe de l'Étoile Rouge qui venait de s'imposer à Monaco, rien n'était certain. 

Mais à la pause, l'ASVEL avait fait le plus gros du travail. Grâce à une belle adresse derrière l'arc, certes, mais principalement avec l'aide de ses hommes forts. Théo Maledon et Joffrey Lauvergne avaient déjà atteint la barre des dix points, les Lyonnais dominaient au rebond pendant que l'Étoile Rouge ne parvenait pas à dérouler son basket, seul Filip Petrusev surnageant. Ainsi, les Lyonnais menaient 43-32 et avaient les cartes en main pour aller chercher la victoire. 

Victoire il allait y avoir au bout du compte, mais que ce fut dur. Il aura fallu que Théo Maledon, encore énorme ce soir (26 points) vienne finir sur la ligne des lancers, mais l'ASVEL a souffert après s'être fait grignoter son avance petit à petit. Les Serbes ont même mené, et un gros trois points signé Isaiah Canaan leur avait donné trois points de marge à l'entrée de la dernière minute. Mais cela serait leur dernier panier, et leur fin de match ratée a permis à l'ASVEL de pousser un ouf de soulagement : la mauvaise série prend fin. 

Baskonia 75-87 Monaco

Monaco sortait donc d'une défaite à domicile, et d'une manière générale, montrait un double visage pas du tout assorti à son statut de prétendant au Final Four en Euroleague depuis le début de la saison. Ainsi, ce déplacement à Baskonia devait offrir une réaction d'orgueil contre une équipe clairement dans le creux de la vague. 

Visiblement, la Roca était piquée au vif, et a rapidement pris les choses en main, atteignant les dix points d'avance. À la fin du premier quart, elle menait même 7-24 en terre basque ! Mais contrairement à ce qu'on avait déjà pu observer, les Monégasques ne s'arrêtaient pas en si bon chemin. 

Aucune réelle individualité ne se dégageait, on voyait enfin la véritable force collective de cette équipe. 38-13 après 14 minutes, une performance hallucinante. Et globalement, hormis un petit coup de mou juste avant la pause, la première période était de toute beauté. 24-47 à la pause, what else ?

Eh bien, cette première période de feu, Monaco l'a laissé aux vestiaires, et livré un troisième quart bien loin de ce niveau. En un mot : apocalyptique. 31-14 pour des Basques ressucités à l'image d'un Chima Moneke inarrêtable dans la raquette. Et comme la foule avait retrouvé de la voix, le danger était incroyable à l'aube du dernier quart, que les Monégasques entamaient donc avec six points d'avance seulement. Une fois encore, équipe à deux visages. 

C'est le bon qui allait être heureusement montré en fin de match. Alors que l'écart avait même diminué à 5, Monaco retrouvait enfin de l'allant, avec un duo Mike James - Elie Okobo enfin raccord. Les Basques, usés par leurs efforts pour revenir, allaient craquer au premier réel coup d'accélérateur monégasque, et l'affaire allait rapidement être entendue. Néanmoins, ces trous d'air sont fréquents et peu rassurants en vue de plus grosses échéances, même si cela n'a finalement pas eu de conséquences. 

France gouvernement

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