L'ASVEL retrouve la victoire en Euroligue, Monaco chute de peu à l'Olympiakos
ASVEL 93-79 Zalgiris Kaunas
Une dernière danse pour Gianmarco Pozzecco ? Le futur du technicien italien était en suspens, et seule une victoire à l'Astroballe pouvait sans doute le sauver, bien qu'on eusse des doutes sur la volonté des joueurs de faire le nécessaire lors de la défaite au Partizan mardi.
Les locaux semblent avoir pris conscience de la mesure de l'enjeu, entamant le match par le bon bout et prenant 10 points d'avance. Mais comme souvent, cela ne dure pas. Sans paniquer, les Lituaniens grignotent leur retard, mais heureusement, l'ASVEL garde la direction des opérations. Et replace un coup d'accélérateur salvateur, presque exclusivement mené par le duo Youssoupha Fall - Thimothé Luwawu-Cabarrot qui porte l'équipe avec 36 points en première période (51-43) !
Un écart qui enfle de nouveau au retour des vestiaires, les locaux étant appliqués et semblant en mesure d'aller chercher cette victoire tant désirée. Porté par son duo maître, qui est secondé par un bon Paris Lee, l'ASVEL tient le bon bout, menant de +13 en fin de troisième quart. Avant de mettre le coup de reins nécessaire pour faire renoncer définitivement le Zalgiris, qui aura donc perdu deux fois contre l'ASVEL cette saison. De quoi sauver la tête de Pozzecco ? À suivre.
Olympiakos 75-73 Monaco
Après un quasi non-match face au Maccabi, Monaco se devait de se relancer pour ne pas perdre le contact avec les équipes de tête. Problème, la Roca se déplaçait à l'Olympiakos, pour un nouvel épisode d'une rivalité marquante de la competition, et s'attendait donc à une rude soirée.
Le début de match, en tout cas, est tendu et défensif. Très peu de points, du jeu sur demi-terrain, tout pour plaire à Moustapha Fall, qui règne dans la peinture pour les Grecs. Mais après 5 minutes ternes, Monaco trouve la clé et débloque son attaque, s'installant aux commandes du match, et faisant quelque peu déjouer les locaux, qui sont en retard après 10 minutes (17-21).
Tout change dans le deuxième quart, notamment parce que Shaquielle McKissic prend feu et dynamite l'attaque grecque. Monaco lutte avec ses armes, notamment la défense, mais aussi un Kemba Walker semblant aller de mieux en mieux. De quoi rester devant, en profitant de la faible réussite au tir des locaux, mais aussi d'un jeu collectif assez léché qui permet à la Roca de mener à la pause (34-36) dans un match à haute intensité.
La reprise est du même acabit. La rencontre ressemble à un vrai match de playoffs, très peu de perte de balle, une haute intensité, mais Monaco qui tient tête aux locaux en jouant un basket minimal mais efficace, tout le monde apportant sa pierre à l'édifice et notamment l'inattendu Mam Jaiteh, qui est en réussite dans la peinture, et qui contribue amplement au fait que Monaco mène encore après trois quarts temps (56-58).
La fin de match s'annonce alors splendide, la réussite au tir descend, les possessions sont contestées âprement : tout ce qui fait un bon match de basket. Monaco s'emploie à ne pas laisser les locaux passer devant, ce qui fonctionne jusqu'à un trois points d'Isaiah Canaan à 3 minutes du terme. Les deux équipes sont encore exaequo à 22 secondes du terme, jusqu'à un trois points de Shaquielle McKissic dévastateur.
On croit le match terminé, mais Alec Peters tremble sur la ligne des lancers, sans conséquence pour les Grecs puisque la dernière tentative visiteuse ne donnera rien. Une défaite pour Monaco, qui fait reculer la Roca Team au classement, mais qui conserve quand même le goal average particulier en leur faveur, important pour la fin de saison. Maintenant, il va falloir se remettre à gagner.